mardi 27 novembre 2012

Notre-Dame-des-Landes : malgré la répression, le gouvernement en difficulté.


Après le succès de la manifestation du 17 novembre, le mouvement de résistance à Notre-Dame-des-Landes continue à tenir la dragée haute au gouvernement.

Celui-ci comptait bien reprendre la Zone A Défendre. Tandis que toute la journée du samedi 24 novembre, les gendarmes mobiles, les forces de répression détruisaient des cabanes, et traquaient les militants, plusieurs milliers de personnes manifestaient à Nantes.

Manuel Valls qui voulait liquider le «kyste» de la résistance en a été pour ses frais.

Malgré des blessés et des arrestations, les opposants tiennent bon sur le site du projet d'aéroport face aux forces policières qui y sont encore très présentes.

Des actions de solidarité se déroulent quotidiennement dans d'autres points du territoire.

La décision du gouvernement de réunir une «commission de dialogue», ajoutée au report de 6 mois des premiers travaux de terrassement, souligne la difficulté politique dans laquelle il se trouve.

Le dialogue ne peut se mener alors que dans le même temps les forces de répression continuent de faire la chasse aux opposants !

Il ne doit pas être une façon différente de faire passer la pilule de la construction de ce nouvel aéroport, en modifiant ici ou là ses contours.

Le gouvernement Ayrault doit entendre que ce projet à Notre-Dame-des-Landes est inutile, dommageable pour l'environnement, les activités agricoles. Coûteux pour les finances publiques, c'est un cadeau fait à Vinci dans le cadre d'un partenariat public-privé qui profiterait essentiellement au privé.

Pour la Gauche anticapitaliste, membre du Front de gauche, la mobilisation doit continuer à Notre-Dame-des-Landes, et partout ailleurs, pour le retrait des gendarmes mobiles et de ce vieux projet d'aéroport ressorti récemment des cartons.

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