mardi 24 mai 2016

[Communiqué] Contre la répression policière, pour la libération d'Antoine et pour l'arrêt des poursuites

Le vendredi 21 mai 2016,

Les organisations syndicales, politiques et associatives soussignées dénoncent la répression policière qui avait épargné jusque-là Clermont-Ferrand et qui vient de frapper durement Antoine, syndicaliste interpellé suite à l'évacuation musclée de l’hôtel de ville des militant-e-s de « nuit debout » venu-e-s s'indigner auprès du conseil municipal de l’évacuation du campement pacifiste de la place de Jaude.
Alors qu’il n’a pas reconnu les faits et que des témoignages tendent à le disculper, Antoine reste incarcéré jusqu’à son jugement le 26 mai prochain. A la violence du 49.3 qui montre le mépris

Bloquer l'économie et étendre la mobilisation jusqu'au retrait de la loi travail !

Cela fait 2 mois que l'intersyndicale, les collectifs Nuit Debout par-tout en France, les organisations de jeunesse, des associations et des partis politiques sont mobilisés contre la destruction du code du travail.

Malgré les provocations et la brutalité de la répression policière, le recours au 49.3, la mobilisation, loin de faiblir, s'étend.

Après les routiers et les cheminots, et bientôt la RATP, ce sont les ouvriers de toutes les raffineries et du terminal pétrolier du Havre qui sont en grève. Plusieurs dépôts de carburant sont également bloqués. A Clermont-Ferrand, dès mardi 17 mai, le dépôt Total de Cournon a été bloqué par les syndicalistes et les nuitdeboutistes avant d'en être délogé par les forces de l'ordre ce dimanche.

Oui, il faut bloquer l'activité économique, faire converger les luttes et les mobilisations pour contraindre le gouvernement à retirer la loi travail, comme en 2006 avec le CPE.

lundi 16 mai 2016

Invitation pour la convention publique le 28 mai sur "l'ère du peuple ? Place au peuple !"


Non au diktat Hollande-Valls ! Nous sommes la majorité ! Les 17 et 19 mai censurons le gouvernement dans la rue !

Au mépris de toute légitimité et dépourvus de majorité à l'Assemblée nationale, Hollande et Valls ont décidé de recourir au 49.3 pour imposer le projet de loi « travail » et assouvir le MEDEF.

La répression et les violences policières à l'égard de jeunes, de syndicalistes ou de manifestant-e-s, montrent qu'ils craignent la mobilisation populaire, la convergence des luttes et des colères. Ils se réclament du « dialogue social » mais le pratiquent à coups de matraque et de flash-ball. Ils présentent leur décision comme un signe de force quand elle témoigne surtout du rejet que suscitent les politiques néolibérales. Ce gouvernement a peur : il n’était « assuré » que du vote de 80 député-e-s sur 280 !

S’il est minoritaire, au nom de quoi et de qui va-t-il gouverner ?

mercredi 11 mai 2016

49-3 : Le gouvernement fait passer en force la loi "Travail"

Le débat à l'Assemblée nationale tourne court. Le gouvernement a autorisé M. Valls à utiliser le 49.3.


La répression et les violences policières à l'égard de jeunes, de syndicalistes ou de simples manifestantEs, a montré que le gouvernement avait peur de la mobilisation populaire, de la convergence des luttes et des colères.
 
Le gouvernement qui se réclame du « dialogue social » le pratique à coups de matraque et de flash-ball. Et maintenant il veut museler et faire taire l'opposition parlementaire en utilisant l'arme anti-démocratique du 49.3. Et c'est bien parce que le gouvernement est en position de faiblesse qu'il agit ainsi. En effet, il manquerait une quarantaine de députéEs pour que le texte de loi soit adopté.

Les nombreuses manifestations depuis le 9 mars, le succès de la pétition pour le retrait sur internet, la mobilisation citoyenne des Nuits debout qui s'est invitée devant la permanence des députéEs sont la traduction d'un rejet massif de cette loi de régression sociale.
L'essentiel du projet est toujours là par rapport à l'inversion de la hiérarchie des normes qui permet le dumping social tirant vers le bas les conditions de travail et les salaires, avec la toute-puissance patronale pour licencier, même si le MEDEF fait mine de s'offusquer des quelques modifications.

La mobilisation continue que ce soit dans le cadre de Nuit debout ou de la journée du 12 mai regroupant l'intersyndicale et les organisations de jeunesse.

« Ensemble 63 ! » soutient totalement toutes ces initiatives.
Le passage en force de M. Valls, comme pour la loi Macron en 2015, ne doit pas rester sans réponse. Il passe par le dépôt d'une motion de censure de gauche.

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