mardi 28 mars 2017

Demandeurs d'asile, mineurs et sans-papiers : Tous sont à la rue. Honte à la France ! Rassemblement 3 avril 17h30 place de Jaude


Des dizaines de familles et d'enfants dorment à la rue à Clermont-Ferrand. L'Etat n'assume pas ses obligations et laisse ces personnes démunies à la rue. Nous le rappelerons jamais assez, un toit c'est un droit. Le 3 avril réapproprions nous la rue pour qu'enfin, chacun.e ait un toit !


Depuis 20 ans la situation de celles et ceux qu'on appelle les sans-papiers n'a fait qu'empirer. Ils sont des dizaines de milliers à fuir les guerres, la misère et l'insécurité qui en résultent. Aux yeux de l’administration française ce sont toujours des fraudeurs potentiels.

Les gouvernements se succèdent, les guerres s'ajoutent les unes auxautres mais les préjugés persistent.

En 1992 l'horrible Monsieur Pasqua, alors ministre de l'Intérieur, voulait « faire comprendre aux immigrés qu'ils n'étaient pas les
bienvenus ». C'est peu ou prou la parole de tous ses successeurs. Durant la présidence de Sarkozy, la France a connu une centaine
d'expulsions par jour. Devenu ministre de l’Intérieur après l'élection de François Hollande, Manuel Valls se félicitait de réaliser les mêmes chiffres que la droite.

lundi 27 mars 2017

Nouvelle mobilisation du RESF mardi 28/03 à 12h devant Albert Camus


Contre la criminalisation du mouvement BDS.

Le mouvement « Boycott, Désinvestissement, Sanctions (BDS) » préposé au mouvement de solidarité par les Palestiniens pour qu’Israël réponde de ses violations du droit international, rencontre un soutien et un impact plus importants que jamais. Il peut mettre fin au silence complice de la Communauté internationale.
Aussi, sous la pression du Gouvernement d’extrême droite israélien, certains gouvernements visent à la criminalisation de ce mouvement citoyen et pacifique dans quelques pays.
En France, c’est la circulaire Alliot-Marie élaborée sous la droite mais que les 5 années de Gouvernement Hollande n’ont jamais remise en cause, qui est cet instrument de criminalisation du BDS. Plusieurs recours en justice contre ces activités militantes ont été menés par des officines sionistes, avec des résultats contrastés, souvent favorables au boycott. 
De son côté, le Conseil de Paris a voté en février 2016 une résolution condamnant le mouvement BDS sur la base d’une interprétation manifestement abusive d’un arrêt de la Cour de cassation d’octobre 2015.

[Communiqué national] Solidarité avec les luttes et mobilisations en Guyane

La Gwiyann lévé ! La Guyane debout !

Une série de mobilisations se déroulent en Guyane depuis plusieurs semaines à l’initiative de divers collectifs. Elles ont pour point commun un ras-le-bol général et le souhait de voir enfin la Guyane pouvoir vivre de ses richesses. Le mouvement s'est généralisé depuis le 23 mars, bloquant en particulier les voies de communication, et entraînant la paralysie de toutes les activités économiques, des écoles, services et administrations. L’unanimité des syndicats membres de l’Union des Travailleurs de Guyane (UTG), la principale organisation syndicale du pays a appelé vendredi à la grève générale, à durée illimitée, à partir de ce lundi 27 mars 2017.

[Communiqué] « La Marche pour la Justice et la Dignité » : Un succès qui appelle des suites!

Communiqué officiel du collectif organisateur de la Marche pour la Justice et la Dignité.

Le 19 mars 2017 s'est tenue la Marche pour la Justice et la Dignité. Elle a regroupé 25 000 personnes et dans tous les cas le double de participants de la précédente Marche de la Dignité de 2015. Avec une présence remarquée de cortèges régionaux en nombre. C'est une grande réussite qui fera date! 

vendredi 24 mars 2017

La Marche pour la Justice et la Dignité du 19 mars 2017 : réussie et dynamique !

Indéniablement, la Marche pour la Justice et la Dignité du 19 mars a constitué une réussite et un pas en avant. Pour apprécier l’apport de cette Marche, il suffit de se souvenir de la chape de plomb qui s’était abattue sur la société française après les terribles attentats du 13 novembre 2015 instrumentalisés pour renforcer le racisme et légitimer des mesures sécuritaires autant antidémocratiques qu’inefficaces contre des tueries de ce type.

La participation au 19 mars a été autour de 20.000 personnes, et, surtout, même les chiffres sous-évalués de la préfecture actaient que cette Marche a rassemblé deux fois plus de personnes que celle du 31 octobre 2015. Cette progression doit être relevée. Mais la qualité politique de cet événement est plus importante encore que les données quantitatives. Elle était visible dans la succession du carré de tête composé de familles, des cortèges de l’immigration et des différents secteurs de l’antiracisme mobilisé, des sans-papiers, des collectifs locaux, du mouvement syndical et altermondialiste, des partis de gauche anti-austérité, des antifascistes et des « autonomes ».

mercredi 22 mars 2017

Solidarité avec les salarié.e.s en grève de Candia !

Ensemble 63 apporte tout son soutien aux salarié.e.s de Candia qui mènent une lutte exemplaire pour leurs conditions de travail. 

En grève depuis le 3 mars et mobilisé.e.s 7 jours sur 7 et 24h sur 24h, ils font face ensemble au mépris de leur direction. Cependant ces 2 semaines de grèves (et donc sans rémunération) commencent à peser sur les finances de ses travailleurs.euses. Ils ont besoin de notre soutien et de notre solidarité. Pour les aider plusieurs solutions :

  • Venir les rencontrer devant le siège de leur usine ou les salarié.e.s se relayent 24h / 24h.
  • Envoyer un chèque à l'ordre de CGT CANDIA 63 (à envoyer a l'adresse suivante : 46, chemin de Donna Vignat, 63360 GERZAT).

Plus d'infos sur la lutte ici


jeudi 16 mars 2017

Pour gagner, rassembler toute la vraie gauche !

Face à l’explosion de la misère et de la précarité, au recul des droits sociaux et des libertés démocratiques, à la destruction de la planète ou à la montée de l’extrême droite, il y a urgence à faire gagner une alternative à ce système à bout de souffle. Ensemble, mouvement pour une alternative de gauche, écologique et solidaire, soutient la candidature de Jean-Luc Mélenchon à l’élection présidentielle. Il est le candidat qui incarne la gauche opposée au sociallibéralisme, à l’Europe austéritaire et au productivisme. Les grands axes du programme de Jean-Luc Mélenchon portent les ruptures indispensables pour répondre aux urgences sociale, démocratique et écologique : - Rupture avec la 5e république pour en finir avec la monarchie présidentielle, la connivence des institutions avec la finance, les élus incontrôlables. - Rupture avec les traités de l’Union européenne et avec l’austérité perpétuelle, pour une autre Europe fondée sur la répartition des richesses et la satisfaction des besoins sociaux et écolos. - Rupture avec le productivisme et le consumérisme pour une société de planification écologique, de sobriété énergétique, une agriculture paysanne.

mercredi 15 mars 2017

[Place au Peuple] Soutien aux salarié.e.s de Candia


Le groupe Front de Gauche Place au Peuple du Conseil Municipal de Clermont et du Conseil Communautaire de Clermont Auvergne Métropole apporte son soutien aux salarié-e-s de Candia en grève contre la détérioration de leurs conditions de travail et pour une augmentation de salaire de 50 euros.


Il dénonce l'attitude de la direction et appelle à la solidarité de tous pour soutenir les grévistes.


Alain Laffont, Patricia Guilhot, Alparslan Coskun, Laurence Schlienger, Florent Naranjo, Marianne Maximi, Guillaume Vimont.

lundi 13 mars 2017

Le 19 mars, soyons nombreux à la Marche pour la Justice et la Dignité !


A l’initiative de plusieurs familles victimes de violences policières, une marche pour la Justice et la Dignité se tiendra le 19 mars 2017 entres les places de la Nation et de la République. Cette marche sera suivie d’un concert sur la place de la République (et vous pouvez participer au financement ici : https://www.leetchi.com/c/solidarite-de-amal-bentounsi-15835465 )


Une marche à caractère antiraciste à partir des violences policières est en pleine résonance avec les besoins politiques de la période alors que nous faisons face à une déferlante raciste et sécuritaire.
Les violences policières qui peuvent aller jusqu’à la mort constituent une manifestation particulièrement tangible du racisme structurel et de leurs traductions institutionnelles en France. Ainsi, au mois de janvier 2017, le Défenseur des droits indiquait qu’un « jeune homme perçu comme noir ou arabe » a « vingt fois plus » de probabilités d’être contrôlé que l’ensemble de la population.
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Cette réalité sociale se traduit par des cas dramatiques tel que celui Théo Luhaka, du nom du jeune violé par des policiers à Aulnay-sous-Bois est le dernier épisode en date d’une chaîne de violences policières. Elle fait également écho à l’indignation soulevée récemment par la mort d’Adama Traoré dans les mains de la gendarmerie ainsi que des cas plus anciens tels que celui d’Amine Bentounsi, Lamine Dieng, Hocine Bourras, Wissam el Yamni, Amadou Koumé, Ali Ziri… et bien sûr Zyed et Bouna à Clichy-sous-Bois en 2005, la liste est très longue.

L’interdiction des meetings AKP en Europe : exactement ce qu’il ne faut pas faire

L’interdiction au Pays-Bas et en Allemagne de meetings pro-régime turc dans le cadre de la campagne du référendum constitutionnel en Turquie a suscité de nombreuses réactions en Europe. En France, ces réactions ont également porté sur l’autorisation accordée à un meeting de ce type à Metz.
En France, des forces démocratiques et de gauche se sont déclarées favorables à une telle interdiction en France en critiquant la décision de laisser le meeting de Metz se dérouler. On peut penser, au contraire, que sur ce point très précis ces camarades commettent une erreur tactique et que, pour une fois, cette décision du gouvernement français est juste.
Il ne fait aucun doute que le régime turc suit un cours de plus en plus autoritariste et répressif touchant le mouvement kurde, la gauche et les démocrates. Cette évolution s’est accélérée depuis la tentative de coup d’Etat du 15 juillet menée par une coalition brinquebalante et pas moins réactionnaire qu’Erdogan et ses acolytes

samedi 4 mars 2017

Pour la santé et la sécu, dans la rue le 7 mars !

Ensemble 63 apporte son soutien à la journée de grèves et de manifestations lancée par l’intersyndicale nationale des fédérations CGT - SUD - Force Ouvrière de la santé et de l’action sociale pour le mardi 7 mars 2017 et appelle à y participer à 13h place de Jaude à Clermont-Fd.

La situation de la santé et de la protection sociale n’a cessé de se dégrader depuis 30 ans. Avec la loi Touraine qui a poursuivi la loi Bachelot, le service public hospitalier est pris à la gorge budgétairement.

vendredi 3 mars 2017

Conférence-débat avec Murad Amro, militant à Hébron du mouvement Youth against Settlments, dans le cadre du mois Open Shuhada street

L'AFPS 63 organise samedi 4 mars à 18h30 à l'espace Nelson Mandela à Clermont-Fd, une conférence avec Murad Amro.

Murad Amro, 28 ans, a reçu une formation d'ingénieur agronome, il est actuellement sous contrat de travail temporaire à la municipalité d'Hébron.

A Hébron (Al-Khalil, ville sainte de 200 000 habitants, la plus peuplée en Cisjordanie occupée), la rue des Martyrs (ou Shuhada street) était jusqu’en 1994 la rue principale de la ville et son poumon économique. Depuis cette date la rue est interdite aux Palestiniens et 5 colonies y sont implantées (environ 850 colons protégés par plus de 1 000 soldats) créant ainsi un long corridor reliant la colonie de Tell er-Rumeida à l’ouest de la ville à celle de  Kyriat Arba à l’est. Cela montre s’il en est encore besoin la volonté des gouvernements israéliens successifs de mettre en place une politique d’apartheid et de judaïsation de la Palestine.

Travail, salaire : Pour une Sécurité sociale universelle !

La proposition d’un revenu universel attribué à toute personne a du succès. Pourquoi ? 

Parce que la crise sociale n’a fait que s’aggraver. Parce que 9 millions de personnes, en incluant les enfants, vivent sous le seuil de pauvreté (soit moins de 1008 euros). Et parce que parmi elles, les jeunes sont très nombreux, ainsi que les femmes en charge de familles monoparentales. 

Les jeunes veulent sortir de la pauvreté et de la précarité 

La pauvreté massive des jeunes provient notamment du fait qu’ils ne peuvent bénéficier du revenu de solidarité active (RSA), interdit aux moins de 25 ans. Les jeunes salarié-es traversent des années de galère (souvent sept ou huit ans) avant d’avoir un emploi stable. Et les étudiant-es sont contraint-es à des « petits boulots » (Mac’Do) très mal payés.
Depuis trente ans, la jeunesse est utilisée comme cobaye pour généraliser la précarité. Ainsi, tout le monde devrait s’habituer à vivre dans l’insécurité sociale. De nombreuses femmes subissent le travail à temps partiel avec de très bas salaires (en-dessous de 1000 euros). De plus en plus de travailleur-ses pauvres n’arrivent plus à se loger et à vivre décemment.

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