lundi 23 décembre 2013

Communiqué du Parti de Gauche et de la Gauche Anticapitaliste : Le Front de Gauche continue !


Le Parti de Gauche et la Gauche Anticapitaliste réagissent au résultat de la consultation des adhérents communistes des 13 et 14 décembre favorable à l'alliance avec le Parti Socialiste au premier tour de l'élection municipale à Clermont-Ferrand.

Le Parti de Gauche et la Gauche Anticapitaliste prennent acte de la décision du Parti Communiste de faire alliance dès le 1er tour avec le Parti Socialiste, revenant ainsi sur leur position affirmée voilà plusieurs mois, d'une liste autonome du Front de Gauche. Nous ne pouvons qu'exprimer notre déception face à ce choix des adhérents du Parti Communiste. Si nous ne remettons pas en cause le choix de nos partenaires, nous tenons simplement à exprimer nos regrets vis à vis de leur stratégie, que nous ne partageons pas.

Depuis plusieurs mois toute notre action commune s'est concentrée sur la façon d'aboutir à une liste d'alternative unitaire du Front de Gauche, offensive face au Parti Socialiste et à la droite.

Le Front de Gauche est un mouvement qui, depuis 2008, se construit sur la base d'un consensus autour de l'idée de l'autonomie conquérante au premier tour à gauche et plus largement, d'une stratégie de conquête du pouvoir. Ce consensus a été rompu par cette décision du Parti Communiste et la Gauche Unitaire sur le seul fondement d'un désaccord sur la tête de liste. Nous avons pourtant cherché des propositions de répartition permettant de dépasser cette divergence et nous avons souhaité commencer la campagne sur la base de nos points d'accord programmatiques, autrement plus important que la tête de liste.

Les raisons pour lesquelles le PCF et la GU ont refusé de participer à l'aboutissement d'une liste Front de Gauche n'étaient donc pas de nature à justifier le retrait temporaire du Parti Communiste et de la Gauche Unitaire du Front de Gauche. Nous avons toujours la volonté d'élargir le Front de Gauche, et ce choix ne peut que nous décevoir, puisqu'il remet en cause l'unité du Front de Gauche.

Notre attachement au Front de Gauche n'est pas remis en cause par ce positionnement, nous savons que malgré cette décision politique, que nous désapprouvons, nous restons les partenaires amicaux de toutes celles et ceux qui ont voulu, qui veulent et qui voudront contribuer à construire le Front de Gauche malgré des désaccords stratégiques que nous espérons passagers.

Les choix différents de certaines composantes étant actés, le Front de Gauche doit continuer, avec ceux qui croient en cette stratégie : le Parti de Gauche et la Gauche Anticapitaliste font parti de ceux-là. Nous rappelons donc au Parti Communiste et à la Gauche Unitaire que nous gardons la volonté d'une liste la plus large possible pour une alternative à gauche, et que s'ils souhaitaient revenir sur leur décision, ils seraient les bienvenus pour la construire avec nous. Mais dès maintenant, nous faisons le choix de lancer cette liste Front de Gauche pour Clermont-Ferrand, avec toutes celles et tous ceux, citoyens, syndicalistes, militants associatifs, militants politiques qui refusent l'absence d'une telle démarche pour les municipales dans notre ville.

mercredi 20 novembre 2013

Communiqué GA-PG : "Dans l'unité et la clarté. Une liste du Front de gauche rassembleuse et offensive. Vite !

Membres du 
    Redisons-le avec gravité : une liste du Front de gauche rassemblée et offensive pour les prochaines élections municipales à Clermont-Ferrand est notre vœu le plus cher. Nous savons qu'elle répond aux attentes de beaucoup et depuis des mois nous n'avons pas ménagé nos efforts pour y parvenir. Nous comprenons les impatiences et parfois les « coups de gueule » de ceux qui n'admettent pas que les choses traînent en longueur et que l'on ne parvienne pas à se mettre d'accord pour agir sans attendre.

    Nous comprenons moins en revanche la démarche des responsables locaux du Parti Communiste et de Gauche unitaire. L'article de La Montagne qui rend compte de leur récente conférence de presse contient, à côté d'affirmations discutables et d'attaques contestables, un certain nombre de contre vérités qu'il convient de rectifier tant elles sont contraires aux orientations du Front de Gauche.

> Ainsi faut il rappeler que toutes les organisations du FG 63 sans exception se prononcent de la façon la plus claire qui soit en faveur d'une fusion des listes de gauche pour battre la droite au deuxième tour. Nous l'avons toujours affirmé.
> L'allusion faite au risque que le Front de Gauche ne puisse être présent à l'élection municipale est sans fondement. A Clermont-Ferrand comme sur toutes les grandes villes il y aura bel et bien une liste Front de Gauche pour défendre et décliner l'Humain d'abord, son programme.
> Enfin il est bien évident que le dialogue non seulement n'a pas lieu d'être rompu mais qu'il doit se poursuivre pour surmonter les obstacles et les divergences. Il se mènera d'autant mieux que cela se fera sans ultimatum et dans le respect de tous.

Il faut privilégier ce qui nous rassemble.

    Nous disons donc à nos camarades que l'attitude qui consiste à rompre la discussion et à faire cavalier seul n'est pas la bonne. Elle est d'autant plus surprenante qu'elle intervient au moment même où il se confirme qu'il n'y a pas d'obstacle à se mettre d'accord sur un texte qui présente le profil général d'une telle liste. Nous tenons ce document qui fait accord à la disposition de tous. Cela montre très clairement qu'il n'y a rien d'inconciliable entre nous. Bien sûr, il y a des différences nationales et locales. Pierre Laurent ne dit pas toujours la même chose et de la même façon que Jean Luc Mélenchon. Cyril Cineux et Alain Laffont peuvent avoir sur certains points des façons de voir différentes et s'exprimer différemment. Mais si nous étions d'accord sur tout, nous serions dans le même parti. Le Front de gauche, c'est bien le rassemblement de différentes organisations et de citoyens divers qui ont pour projet commun de construire ensemble, nationalement comme localement, une alternative à gauche.

    Sans naturellement insulter l'avenir ou préjuger des positions futures des différentes organisations composant le Front de Gauche, plus surprenantes encore risqueraient d'être les conclusions probables à ce type de prise de position publique. Si nos camarades du PCF et de la GU devaient, en effet, renoncer à construire ensemble une liste du Front de Gauche uni à Clermont- Ferrand, l'option qui en découle selon toute vraisemblance serait de faire alliance avec la liste conduite par Olivier Bianchi et les partis de la gauche gouvernementale. Ainsi un accord avec la Gauche Anticapitaliste et le Parti de Gauche serait impossible en raison de trop fortes divergences... mais deviendrait possible avec le PS. Comprenne qui pourra!

    Pour notre part nous ne nous résignons pas à ce gâchis et à ce que les choses tournent mal. Nous le redisons avec force et conviction aux camarades du PCF et de la GU : ce qui nous rapproche et nous relie est plus important que ce qui nous sépare. Ne décevons pas le peuple de gauche ! Et sans attendre, affirmons ensemble, et faisons connaître publiquement nos convergences. Elles sont nombreuses : sur la volonté de faire liste commune, sur le profil général de liste, sur les mesures phares que nous proposerions de prendre telles que de la gratuité des transports, l'exigence démocratique de consulter les Clermontois sur tous les grands dossiers municipaux : Hôtel-Dieu, projet de Grand stade, tramway, contre la mise en place à marche forcée et dans l'impréparation de la réforme des rythmes scolaires, pour une table ronde sur cette réforme proposée par le PCF, la priorité au logement social, la défense des services publics et la lutte contre l'austérité à tous les niveaux. Où sont les « orientations inconciliables ? »

    Voilà, pensons-nous, la bonne façon d'avancer. C'est celle adoptée par les camarades du Front de Gauche de Montpellier qui amorcent leur campagne sans avoir totalement finalisé la discussion sur la tête de liste. Le Parti de Gauche et la Gauche Anticapitaliste sont convaincus qu'Alain Laffont est le plus à même de la conduire dans un cadre collectif et partagé. Non par esprit partisan mais, entre autre, parce que les plus de 15% qu'il a réalisé aux dernières élections municipales montrent qu'il est en capacité de rassembler très largement.

    Mais au delà d'Alain Laffont, nous n'oublions pas que nous avons tous un rôle à jouer dans ce que sera cette liste du Front de Gauche. Le Parti Communiste, tout comme le Parti de Gauche, la Gauche Unitaire et la Gauche Anticapitaliste ne peuvent que se compléter, se sublimer et l'emporter à la condition d'être unis. Raison pour laquelle, nous souhaitons de nouveau opérer les concessions nécessaires et de bon sens qui pourront, nous en sommes persuadés, conduire au consensus entre nous tous.

    Si nous pouvons admettre et comprendre certaines réticences, ici ou là, des uns et des autres, nous pensons que l'heure est maintenant venue de les dépasser.

Place au Front de Gauche rassemblé,
Place au Peuple.

jeudi 14 novembre 2013

Communiqué du Front de gauche. Marche le 1er décembre


Contre l’injustice fiscale et sociale, le Front de Gauche appelle à une grande marche le dimanche 1er décembre à Paris pour une révolution fiscale, la taxation du capital et l’annulation de la hausse de la TVA. Cette marche se dirigera vers le « portique » de Bercy, symbole de la politique du gouvernement Ayrault plus favorable au Medef et à la finance qu’aux salariés et à la grande masse de la population.


Cette manifestation aura lieu au moment du vote du budget d’austérité auquel nous nous opposons. Cette politique continue à entraîner le pays dans la stagnation économique, elle amène toujours plus de chômage et de licenciements. Après Sarkozy, elle aggrave l’injustice fiscale en augmentant les impôts pour la grande majorité de la population tout en multipliant les cadeaux au patronat et en continuant la destruction des services publics et de la protection sociale. C’est inacceptable et cela bafoue le principe républicain d’un impôt juste. La hausse de la TVA prévue le 1er janvier en est l’exemple le plus scandaleux puisque prévue pour pallier une partie des 20 MDS d’Euros accordés au patronat sans aucune conditionnalité. C’est pourquoi nous exigeons son annulation immédiate.

La colère populaire contre les conséquences de l’austérité est juste et légitime. La droite, le Medef, l’extrême droite essaient aujourd’hui de la dévoyer. Leurs objectifs n’ont rien à voir avec les intérêts du peuple : il ne faut pas les laisser faire.

C’est pourquoi le Front de gauche conçoit cette initiative comme la plus ouverte possible. Il appelle en conséquence tous ceux et celles, organisations et personnalités, qui refusent cette politique socialement et écologiquement désastreuse à prendre des initiatives localement et à faire de cette marche la leur. Nous sommes donc disponibles à la préparer ensemble.
Il est temps pour ceux qui ont voulu la défaite de Nicolas Sarkozy et enragent de voir sa politique continuer à être appliquée,  de se mobiliser le plus largement possible dans l’unité

mercredi 13 novembre 2013

[RESF] Nous sommes et nous resterons aux côtés des Sans-papiers : Manifestations nationales samedi 16 novembre

Expulsions de jeunes scolarisés :
la loi doit changer,
régularisation, retour des expulsés !
è Journée nationale de manifestations samedi 16 novembre ç
Les associations, syndicats, organisations, collectifs et réseaux signataires appellent la jeunesse, les parents, les salariés et l’ensemble de la population à la mobilisation pour un changement profond de politique migratoire.
Les lycéen-ne-s et étudiant-e-s expulsé-e-s doivent revenir, avec leurs familles.
La loi doit changer : les jeunes en parcours de formation (élèves, apprentis, lycéens, étudiants...) ne doivent plus pouvoir être expulsés, ils doivent être régularisés ainsi que leurs familles.
Pour porter ces exigences, nous appelons à faire du samedi 16 novembre une journée nationale de manifestations dans toute la France.
Manifestation
Samedi 16 novembre
15H Place de la Victoire à Clermont-Fd
FIDL, MILI, SGL, UNL, Solidaires Etudiant-e-s, UNEF, CGT-Educ'action, FERC-CGT, FSU, Sud-Education, UL-CGT (Paris) Union syndicale Solidaires, Gisti, Cimade, RESF, AGAUREPS-Prométhée, Alternative Libertaire, Front de gauche (Convergences et Alternative, Fédération pour une alternative sociale et écologique, Gauche Anticapitaliste, Gauche Unitaire, Les Alternatifs, Parti communiste Français, Parti Communiste des ouvriers de France, Parti de Gauche, République et socialisme)GSI, JC, LO, NPA, UJR
Quand les lois sont honteuses on les change
            Par leurs manifestations à Paris et dans de nombreuses villes de province fin octobre, les lycéens ont voulu montrer leur solidarité avec leurs camarades expulsés ainsi que leur indignation face aux pratiques policières du ministre de l'intérieur Manuel Valls soutenu par le gouvernement.
            Face à ces drames humains, nombre de citoyens ne comprennent pas que soit poursuivie à l'identique une politique qu'ils croyaient avoir dénoncée par leurs votes en mai et juin 2012.
Un toit c'est un droit... et c'est pas négociable
            En septembre à Clermont-Fd, des centaines de personnes ont manifesté leur soutien aux 360 personnes, dont une grande majorité de sans-papiers et demandeurs d'asile, mises à la rue pour cause de laisser faire préfectoral. Seule la mobilisation exemplaire autour de RESF a permis que ces gens soient hébergés, nourris et que leurs 150 enfants soient quand même présents à l'école. Celles et ceux qui en quelques manières ont apporté leur soutien au formidable campement de la Place de Jaude ne comprennent pas la décision du préfet d'imposer une charge de police aux militantes et militants qui rangeaient le campement quand ce même préfet déclarait la situation réglée et acceptait de recevoir régulièrement des délégations de jeunes sans-papiers francophones et des associations de soutien aux sans-papiers et demandeurs d'asile.
            Depuis, le double langage préfectoral continue et ceux à qui la justice administrative a donné raison contre la préfecture se retrouvent toujours en grand précarité quant à leur hébergement. La préfecture vient même d'inventer l'idée de rotation sur les appartements et les chambres disponibles (conséquence :un jour hébergé, un jour à la rue) alors qu'elle déclarait fin septembre vouloir rechercher davantage d'hébergements. Du côté des responsables politiques locaux c'est le silence ou les forces de police quand les militants décident de se tourner de manière insistante vers la mairie... Conséquence : des familles dorment dehors à Clermont-Fd au mois de novembre parfois avec des enfants de deux ans ou moins.
Pour une autre politique de l'immigration
            Sur le plan national rien ne bouge et le ministre de l'Intérieur se félicite d'inscrire sa politique dans les pas de ses prédécesseurs. Depuis des années nous dénonçons ces politiques mortifères. On ne peut pas à la fois se féliciter d'expulser des milliers de sans-papiers et verser des larmes de crocodiles sur les centaines de noyés de Lampedusa.
Ce qui était inacceptable sous la présidence de Sarkozy ne l'est pas moins sous la présidence de Hollande et de ceux qui le soutiennent.
Nous sommes et nous resterons aux côtés des Sans-papiers
Contre l'Europe forteresse
Contre la xénophobie d'Etat

Pour la régularisation de tous les sans-papiers
Pour la réinstauration d'un véritable droit d'asile
Pour la fermeture des Centres de rétention
Pour la liberté de circulation et d'installation    

Rejoignez le Réseau Education Sans Frontières.
Réunion chaque lundi à 18H au centre Jean Richepin à Clermont-Ferrand

mardi 8 octobre 2013

Réforme des rythmes scolaires à Clermont-Ferrand

L'intersyndicale CGT, FSU, UNSA de la ville de Clermont-Fd a déposé un préavis de grève, de 1 heure à 24 heures, du 09 octobre au 31 décembre 2013. Un rassemblement est prévu demain, mercredi 9 octobre de 11h30 à 13h devant l'Hôtel de Ville.

dimanche 29 septembre 2013

Propositions de la Gauche Anticapitaliste pour les élections municipales 2014 à Clermont-Ferrand



Voici nos propositions municipales pour Clermont-Ferrand. Elles sont amenées à être discutées et amendées avec les Clermontois et les Clermontoises, ainsi que nos partenaires du Front de Gauche.

La brochure est disponible en version papier, n'hésitez pas à nous la demander !

lundi 23 septembre 2013



Sommaire n°6 | 15 juillet 2013

p. 1 Municipales 2014 Pour un Front de Gauche moteur d’une alternative politique de gauche
p. 2 Altersommet, pour une autre Europe ! L’activité santé à Athènes
p. 3 Les avancées du Manifeste antifasciste européen
p. 4 6 questions, 6 arguments pour défendre les retraites
p. 5 Le point de vue de G. Filoche - Action syndicale, campagne citoyenne
p. 6 Construire un courant unitaire dans le Front de gauche
p. 7 Contribution de la Gauche unitaire
p.8 Après les assises du 16 juin, engager les travaux pratiques
p.9 Oui, le monde bouge
p.10 Extrême droite, le terreau du libéralisme
p. 11 Résistance et mobilisation en Moselle - Comité de vigilance à Lyon
p. 12 Gaz de schiste, vigilance en Ardèche




mercredi 18 septembre 2013

[RESF] Appel à rassemblement, vendredi 20 septembre à 18h devant la Préfecture à Clermont-Ferrand

Après les deux semaines d'occupation de la place de Jaude, l'hébergement de toutes les familles dans des hôtels, foyers ou au centre Anatole France, le RESF 63 (Réseau Éducation Sans Frontières) appelle à un nouveau rassemblement, le vendredi 20 septembre, à 18h.

En effet:

- le 115 refuse déjà des hébergements aux nouvelles personnes qui font appel à lui. Le principe de l'hébergement inconditionnel est toujours bafoué, et des familles se voient à nouveau proposer de... dormir dehors !Ils sont hébergés par la solidarité militante.

- les personnes arrivées seules en France, dont certaines très malades, ne se sont vus proposer que des places dans les cabanes de chantier des Chandiots, indignes et insalubres. Devant leur refus légitime, la préfecture a décidé de ne rien leur proposer d'autre. Ils sont hébergés par la solidarité militante.

- quant aux familles hébergées depuis vendredi soir, rien n'a été prévu pour qu'elles puissent se restaurer, ou assurer la propreté de leur hébergement. Au centre Anatole France, les matelas, couverture et produits ménagers ont été fournis par la solidarité militante (la préfecture n'avait rien prévu), et le flou est total quant à la durée de leur prise en charge...

De même, alors que pendant l'occupation de la place de Jaude, chaque enfant a pu se rendre à son école, rien n'a été mis en place pour qu'ils puissent continuer à le faire maintenant qu'ils sont pris en charge par l’État. Rappelons que les enfants avaient été inscrits avant d'être mis à la rue le 2 septembre, et que certains le sont dans des écoles très éloignées de la rue Anatole France. Les parents qui les accompagnent chaque matin n’ont pas les moyens de payer le bus et, en cas de contrôle, sont verbalisés ou…éjectés sans aucun égard ! Cette négligence de la préfecture est pour nous une illustration du mépris du Préfet pour l'avenir de ces familles et de ces enfants.

- enfin, nous craignons toujours pour celles et ceux à qui la préfecture a refusé de reconnaître le séjour en France. Nous craignons qu'ils soient expulsés de France vers le pays qu'ils ont fuit. Nous craignons donc pour leur sécurité...

Le RESF 63 dénonce les violences policières de vendredi après midi au moment où des militants pacifistes démontaient les dernières installations du campement de Jaude, nous affirmons notre solidarité avec la camarade qui a été molestée, arrêtée au cours de cette charge et qui fait l’objet de poursuites judiciaires.

Le RESF 63 rappelle que seul l'abandon du système d'hébergement d'urgence « tout-hôtel » et la régularisation des Sans-Papiers pourront permettre de résoudre l'engorgement chronique et coûteux du 115.

Nous appelons toutes celles et ceux qui nous ont soutenus pendant l'occupation de la place de Jaude à réitérer leur soutien aux sans-logis et aux sans-papiers.

Pour toutes ces raisons nous vous appelons à diffuser largement cet appel à la mobilisation, vendredi 20 septembre, devant la préfecture de Clermont-Ferrand, à 18h.

samedi 14 septembre 2013

Journée festive de la Gauche Anticapitaliste du Puy-de-Dôme


Pour imposer une alternative à l'austérité, nous voulons construire avec le Front de Gauche une liste autonome du Parti Socialiste pour les prochaines élections municipales. C'est pour construire cette alternative 100% sociale, démocratique et écologique que nous vous invitons à venir discuter et construire le programme dont nous avons aujourd'hui plus que besoin pour que Clermont-Fd soit réellement une ville de gauche. 

Des tables-rondes seront organisées à partir de 15h. Puis en soirée, nous vous proposons de partager un repas tous ensemble. 

Par souci d'organisation, merci de vous inscrire au  :
06-50-09-33-61 ou gaucheanticapitaliste63@gmail.com

Assemblée citoyenne organisée par le Parti de Gauche et la Gauche Anticapitaliste : "Faut-il refonder l'école ? Et sur quelles bases ?"


Sans-abri de Clermont-Ferrand : « Comme s'il y avait eu une avalanche… »


Treize jours après la mise à la rue de plus de 350 personnes à Clermont-Ferrand, alors que le tribunal administratif a ordonné samedi 7 à la préfecture le relogement sous trois jours des familles avec enfants, les pouvoirs publics n’ont proposé que quelques « solutions » dont certaines sont des plus précaires et indignes.

Mercredi 11 la préfecture a donné oralement l’assurance que tout le monde aurait un relogement dans les semaines qui viennent, que ce serait dans des lieux décents et, qu’en attendant tous ceux/celles qui n’ont pas de relogement seraient hébergés dans un gymnase.

Néanmoins il reste encore plusieurs problèmes : la décence des hébergements proposés tout d’abord ; ensuite un certain nombre de familles sont relogées dans des hôtels, or c’est précisément cette solution qui a abouti à leur mise à la rue, faute de subventions. Enfin de nombreux sans-abris vont devoir passer plusieurs nuits au gymnase, sous la garde de la Croix-Rouge, en attendant leur relogement.


Jeudi soir la situation s’est tendue. La police a barré l’entrée et la sortie du gymnase. Les gens qui étaient à l’intérieur n’avaient plus le droit de sortir et ceux qui arrivaient étaient acceptés au compte-goutte après de longues discussions ! Les militants qui avaient pu jusque-là entrer ont été refoulés.

Les enfants n’ont pas pu se rendre à l’école ce vendredi 13. Vers 16 heures, une quinzaine de cars de CRS est intervenue place de Jaude, pour déloger des militants qui avaient maintenu le campement devant l’église des Minimes après le départ des sans-logis, alors même que la préfecture était prévenue. Une militante a été interpellée et des camarades – dont GA – ont été « secoués ».

La délégation reçue par le directeur de cabinet à 18h30 a exigé la libération immédiate de la camarade interpellée et a signifié au directeur de cabinet, qu’étant donné la situation il n’était pas possible de tenir une réunion de travail sur l’hébergement dans ces conditions.

Comment en est-on arrivé là… à une situation gérée « comme une catastrophe naturelle » ?

Me Borie, l'avocat qui s’occupe d’un certain nombre de familles a estimé que ce dossier était géré par l'État « comme une catastrophe naturelle avec la Croix rouge dans un gymnase, comme s'il y avait eu une avalanche, alors que cette situation était prévisible. L'État n'a pas su anticiper une situation de crise qu'il connaissait », a-t-il ajouté. Cette situation n’est en effet pas nouvelle. L’Anef avait prévenu l'État ; et la cessation de paiement ne pouvait qu’arriver puisque celui-ci ne remboursait plus que… 5% du montant des factures d’hôtels depuis plusieurs mois. Dans une ordonnance du Conseil d'État de février 2012 il est écrit qu'il « appartient aux autorités de l'État de mettre en œuvre le droit à l'hébergement d'urgence reconnu par la loi à toute personne sans abri » et « qu'une carence caractérisée dans l'accomplissement de cette tâche peut (...) faire apparaître (...) une atteinte grave et manifestement illégale à une liberté fondamentale ». Le principe de continuité du droit à l'hébergement d'urgence doit être respecté.

Les personnes qui ont dû quitter les hôtels où elles étaient logées, ont été contraintes de la faire « uniquement du fait de la carence de l'État à dégager un budget conséquent ». Depuis plusieurs années en France a été créée une situation d’engorgement des structures d’accueil, conséquence directe des politiques de restriction en matière d’accueil et d’intégration des immigrés menées tant par la droite, que par le ministère de Manuel Vals ; mais aussi conséquence des mesures de restrictions budgétaires drastiques qui touchent les plus faibles de plein fouet. Ainsi a-t-on pu lire dans Libération du 18 février 2013 qu’en février 2013, seulement 51% des demandes en hébergement d’urgence n’ont pas été satisfaites.

La principale raison de ces réponses négatives reste l’absence de places disponibles suffisantes. 70% des familles qui ont sollicité un logement sont originaires d’un pays n’appartenant pas à l’UE. En un an, les demandes émanant de ces familles ont doublé…

Avalanche de malheurs et de misère.

Dans leur lettre ouverte intitulée LA HONTE (à télécharger ici), « les sans-logis, militants et citoyens solidaires, occupants de la place de Jaude » s’adressent ainsi « aux élus et gouvernants de la République » :

« Comprenez, élus et gouvernants, que parmi les sans-logis qui occupent depuis une semaine la place de Jaude, la plupart sont étrangers, et attendent, souvent depuis de nombreuses années, la reconnaissance de leur situation de réfugiés, et/ou un titre de séjour autorisant à travailler. Ne croyez pas qu'ils ont quitté leur pays, leur famille et leur vie d'avant pour recueillir des allocations familiales au pays des droits de l'homme. Ils ont fui leur pays, la misère, la guerre ou les persécutions, se sont ruinés en payant des passeurs capables de les amener sur ces terres françaises dont la devise, au fronton des édifices publics, proclame Liberté, Égalité, Fraternité. »

Est-il besoin de plus d’explications et d’analyses ?

Enfin, mesurons l’ironie et la cruauté de la situation. Ce samedi 14 septembre est prévue de longue date, sur la Place de Jaude à Clermont-Ferrand, une « Fête de l'Égalité et de la Diversité » organisée par la municipalité PS. Il y aura un « village associatif ». Il était donc urgent pour certains que le campement des « sans », sans-abri et sans-papiers disparaisse…

Bel exemple d'Égalité et de Diversité !

Un rassemblement aura lieu ce samedi 14 septembre Place de Jaude pour fêter l'Égalité et la Diversité …


Heureusement la Solidarité, est plus forte que jamais dans les rangs des militants et d’une partie de la population. Une première victoire a été remportée devant le tribunal puisque promesse a été faite de donner un toit aux familles avec enfants.

La lutte continue en ce moment même auprès des sans-abri, et sur la place publique demain ; lutte menée de front par des syndicalistes, militants associatifs, membres de partis politiques ou simples citoyens indignés.

vendredi 30 août 2013



vendredi 21 juin 2013

Régularisation de tous les sans-papiers : manifestation mercredi 26 juin à Clermont-Ferrand



MANIFESTATION MERCREDI 26 JUIN, 18H PLACE DE 

JAUDE À CLERMONT-FERRAND À L'APPEL DE Réseau 

Education Sans Frontière :


"Nous restons aux côtés des sans-papiers.

Un an après l'élection de François Hollande et la désignation d'un gouvernement socialiste, la situation des sans-papiers et demandeurs d'asile ne connaît aucune amélioration. Valls, ministre de l'Intérieur n'a pas hésité à se féliciter du record d'expumsions -35 000- battu en 2012 et cela dans un grand silence à gauche.

Aujourd'hui encore les derniers droits des demandeurs d'asile et sans-papiers sont niés.
A Clermont-Ferrand et ailleurs des personnes seules et des familles dorment dehors.

Aujourd'hui encore des familles reçoivent des obligations à quitter le territoire avec au bout l'angoisse de se retrouver livrées à leurs bourreaux ou dans des pays où elles n'ont plus aucun liens quand il s'agit des plus jeunes.

Aujourd'hui encore des jeunes, arrivés mineurs et isolés ne sont plus pris en charge par l'Aide Sociale à l'Enfance le jour de leurs 18 ans...

Aujourd'hui encore des élèves de collèges ou de lycées du département (et leurs parents) sont menacés d'expulsion à Marie Laurencin, à Amédée Gasquet, à la Charme et ailleurs...

Aujourd'hui encore des sans-papiers, sans droit, sont livrés au travail illégal, parfois même sans salaire...

Nous exigeons la régularisation de tous les sans-papiers.
Les sans-papiers ne sont pas dangereux ils sont en DANGER

Manifestons à leurs côtés
mercredi 26 juin
18H Place de Jaude à Clermont-Ferrand"

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