jeudi 29 novembre 2012

Agir contre le chômage, une urgence.


Pour le 18e mois consécutif, les chiffres du chômage suivent une courbe ascendante. Les catégories A, B et C comptent 71 500 inscrits supplémentaires au mois d'octobre. 4 870 000 chômeurs, dont 3 350 000 en catégorie A, c'est une augmentation de 10% sur 1 an.

Les femmes, les jeunes, les seniors et les chômeurs de longue durée payent un lourd tribut à la crise du système capitaliste qui sert de prétexte aux patrons pour licencier.

Le gouvernement Ayrault, et Michel Sapin - son ministre du Travail – tiennent des discours inacceptables qui avalisent la montée inexorable des chiffres du chômage, se bornant à espérer une inversion de tendance fin 2013.

Les effets de la situation très dégradée de l'emploi ont des effets dévastateurs sur les salariéEs et leurs familles : c'est une vie faite d'angoisse, la menace de la précarité, de l'appauvrissement.

Il est urgent d'agir !

Les contrats d'avenir, qui sont des contrats précaires limités à 3 ans, les contrats de génération ne vont pas sensiblement modifier la situation.

Le Medef entend en profiter pour tenter de détruire un peu plus le Code du travail pour le dogme de la flexibilité : c'est le chantage à l'oeuvre dans la « négociation » en cours avec les syndicats.

La flexibilité à travers des accords de compétitivité c'est ce que voudrait imposer la direction de Renault en échange du maintien des usines sur le territoire.

Leur objectif reste le même : faire payer la crise aux salariéEs en remettant en cause tous les acquis sociaux.



Réagir ensemble est urgent.

Pour la Gauche anticapitaliste, membre du Front de gauche, il faut engager une vaste campagne de mobilisation en faveur du vote d'une loi interdisant les licenciements, à commencer par les entreprises qui font des profits, versent des dividendes aux actionnaires et pour la création d'emplois dans les secteurs correspondants aux besoins humains, dans les services publics et les activités liées à la transition écologique.

Le maintien de tous les droits pour un salarié licencié, une indemnisation de tous les chômeurs à hauteur du SMIC, la fin des contrats précaires, des temps partiels imposés, entre autres, sont des exigences que la Gauche anticapitaliste partage, tout comme la réduction du temps de travail pour travailler tous et mieux.

C'est pourquoi, nous soutenons la manifestation du 1er décembre des organisations de chômeurs et appelons à y participer.

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