Certes, les préfectures devraient respecter les mêmes critères de
régularisation. Mais, même si cette égalité de traitement est effective
la circulaire présentée par M. Valls est fortement restrictive.
Le ministre de l'intérieur prévoit 30 000 régularisations, soit un chiffre sensiblement identique à celui du quinquennat Sarkozy.
On est loin de la régularisation de tous les sans-papiers et même de celle de 1981 (131 000 régularisations) ou de 1997 (80 000).
Avec une obligation de 5 ans de présence sur le territoire et un enfant scolarisé pendant 3 ans, les critères établis pour les familles, manquent de générosité et leur causeront beaucoup de difficultés pour obtenir une régularisation.
Quant aux salariéEs, la circulaire de M. Valls ne prend pas en compte le fait que les sans-papiers en sont réduits, contre leur volonté, au travail au noir, ce qui rend difficile la présentation d'un contrat de travail, d'une promesse d'embauche et y compris d'une feuille de paie. Les salariés sans-papiers resteront pour l'essentiel à la merci de leur patron étant donné que les critères de régularisation ne seront que légèrement assouplis.
Elle laisse sans solution et dans la clandestinité beaucoup de sans-papiers qui ont mené pendant plusieurs mois, à visage découvert, une grève pour régulariser leur situation et qui ont été déboutés. Ceci est inadmissible.
La Gauche anticapitaliste, membre du Front de gauche, partage les critiques formulées par les associations qui combattent pour la régularisation des sans-papiers.
Nous soutenons les exigences du Réseau "Education sans frontièrers" en faveur de la régularisation de tous les lycéens sans-papiers.
Le combat pour la régularisation de tous les sans-papiers et de leurs familles reste d'actualité.
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