Des dizaines de familles et d'enfants dorment à la rue à Clermont-Ferrand. L'Etat n'assume pas ses obligations et laisse ces personnes démunies à la rue. Nous le rappelerons jamais assez, un toit c'est un droit. Le 3 avril réapproprions nous la rue pour qu'enfin, chacun.e ait un toit !
Depuis 20 ans la situation de celles et ceux qu'on appelle les sans-papiers n'a fait qu'empirer. Ils sont des dizaines de milliers à fuir les guerres, la misère et l'insécurité qui en résultent. Aux yeux de l’administration française ce sont toujours des fraudeurs potentiels.
Les gouvernements se succèdent, les guerres s'ajoutent les unes auxautres mais les préjugés persistent.
En 1992 l'horrible Monsieur Pasqua, alors ministre de l'Intérieur, voulait « faire comprendre aux immigrés qu'ils n'étaient pas les
bienvenus ». C'est peu ou prou la parole de tous ses successeurs. Durant la présidence de Sarkozy, la France a connu une centaine
d'expulsions par jour. Devenu ministre de l’Intérieur après l'élection de François Hollande, Manuel Valls se félicitait de réaliser les mêmes chiffres que la droite.