Dans le cadre de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, Ensemble ! la Gauche Anticapitaliste 63, participera au rassemblement organisé à l'initiative d'OLF 63 ce mardi 25 novembre, à Clermont-Ferrand, à partir de 18h30, devant la préfecture du Puy de Dôme.
En période de
crise, ce sont toujours les droits des femmes qui sont les premiers
remis en cause. Les mesurettes proposées par le gouvernement seront sans effets
réels dans la vie des femmes dans le cadre d’une politique gouvernementale qui
se plie aux desideratas du patronat ; qu’il s’agisse de l’âge de la
retraite, des accords de compétitivité, de la stagnation du smic, du démantèlement
des services publics. Nous ne pouvons accepter ces capitulations face à la droite
la plus réactionnaire : loi sur la famille, PMA. Dans un même temps l’égalité
salariale et la parité ne sont toujours pas réalisées. Alors que des
députés UMP demandent le déremboursement de l’IVG, le PS ne revient pas sur la
loi Bachelot qui ferme les hôpitaux de proximité et les centres IVG. La prise en compte des violences faites aux femmes est-elle aussi bien insuffisante !
Les chiffres parlent d'eux-mêmes : tous les jours, une femme meurt
sous les coups de son compagnon, 70 000 sont victimes de viols chaque année,
elles sont 1 500 000 femmes à être victimes de violences conjugales et aussi de
harcèlement sexuel dans l'espace public.
La lutte contre ces violences doit être un combat permanent des
associations, des partis politiques, des syndicats et des citoyens.
La justice et la police doivent impérativement prendre en compte cette problématique pour mettre un terme au fléau du féminicide. Le changement, doit passer par une nouvelle loi cadre enfin efficace, qui doit prévoir, sur la durée, des campagnes
d'information, d'éducation et de formation au niveau du système éducatif et des
professionnels concernés. Mais aussi, des mesures de protection de toutes les
femmes victimes de violence, qu'elles soient conjugales ou non. Les violences font également des victimes parmi les femmes sans papier :
elles ont le droit de bénéficier aussi de la protection de la loi par
l'attribution d'un titre de séjour. A ces exigences ne saurait être opposé des contraintes financières liées
à la politique d'austérité.
Le changement implique que soit mis fin aux violences exercées à
l'encontre de la moitié de l'humanité.