dimanche 23 novembre 2014

STOP au féminicide, rassemblement unitaire mardi 25 novembre, 18h30 devant la préfecture du Puy de Dôme à Clermont-Ferrand


Dans le cadre de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, Ensemble ! la Gauche Anticapitaliste 63, participera au rassemblement organisé à l'initiative d'OLF 63 ce mardi 25 novembre, à Clermont-Ferrand, à partir de 18h30, devant la préfecture du Puy de Dôme.

En période de crise, ce sont toujours les droits des femmes qui sont les premiers remis en cause. Les mesurettes proposées par le gouvernement seront sans effets réels dans la vie des femmes dans le cadre d’une politique gouvernementale qui se plie aux desideratas du patronat ; qu’il s’agisse de l’âge de la retraite, des accords de compétitivité, de la stagnation du smic, du démantèlement des services publics. Nous ne pouvons accepter ces capitulations face à la droite la plus réactionnaire : loi sur la famille, PMA. Dans un même temps l’égalité salariale et la parité ne sont toujours pas réalisées. Alors que des députés UMP demandent le déremboursement de l’IVG, le PS ne revient pas sur la loi Bachelot qui ferme les hôpitaux de proximité et les centres IVG. La prise en compte des violences faites aux femmes est-elle aussi bien insuffisante !

Les chiffres parlent d'eux-mêmes : tous les jours, une femme meurt sous les coups de son compagnon, 70 000 sont victimes de viols chaque année, elles sont 1 500 000 femmes à être victimes de violences conjugales et aussi de harcèlement sexuel dans l'espace public.

La lutte contre ces violences doit être un combat permanent des associations, des partis politiques, des syndicats et des citoyens.


La justice et la police doivent impérativement prendre en compte cette problématique pour mettre un terme au fléau du féminicide. Le changement, doit passer par une nouvelle loi cadre enfin efficace, qui doit prévoir, sur la durée, des campagnes d'information, d'éducation et de formation au niveau du système éducatif et des professionnels concernés. Mais aussi, des mesures de protection de toutes les femmes victimes de violence, qu'elles soient conjugales ou non. Les violences font également des victimes parmi les femmes sans papier : elles ont le droit de bénéficier aussi de la protection de la loi par l'attribution d'un titre de séjour. A ces exigences ne saurait être opposé des contraintes financières liées à la politique d'austérité.

Le changement implique que soit mis fin aux violences exercées à l'encontre de la moitié de l'humanité.


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