Une certitude : ce terrain avec ses bâtiments classés ne peut être laissé dans les mains des promoteurs privés qui le saccageraient du sol au plafond pour leurs profits.
Ils ont dans l’idée de densifier ce périmètre pour construire le plus possible de logements privés. Peu leur importe l’équilibre nécessaire entre logements privés et logements sociaux. Ils se moquent de la nécessaire présence d’espaces verts qui manquent au coeur de la ville. Non, ils veulent bétonner.
Face à ce danger qui menace chaque habitant de la ville, que fait la majorité municipale, MM. Godard et Adenot en tête ? Ils mégotent.
Que fait la ministre de la santé qui peut intervenir en obligeant le directeur du CHRU de Clermont à plus de raison ?
Que disent la droite du conseil municipal et Hortefeux ? Trop contents, ils dénoncent et ne proposent rien, eux qui à chaque conseil municipal pointent du doigt le bétonnage de la ville.
Nous avons proposé que Clermont Communauté aide la Ville pour l’acquisition de l’Hôtel-Dieu. Ce n’est pas de sa compétence ? Pas plus ni moins que le petit train du Puy-de-Dôme ne l’était et qui a bénéficié de millions d’euros d’aides. Nous demandons l’intervention de la ministre de la santé.
Si par malheur l’Hôtel-Dieu devait être aménagé par les promoteurs ce serait un révélateur de l’incompétence des dirigeants politiques de la majorité municipale et de l’irresponsabilité de ceux qui, à droite, raisonnent en politiciens ne pensant qu’à leurs intérêts au détriment du bien commun.
L’enjeu est important non seulement du point de vue de l’urbanisme et de la qualité de l’air. C’est aussi un enjeu de santé. Nous avons besoin de la nature et d’espaces verts au coeur de nos villes car cela limite les stress quotidiens. Le bétonnage désastreux du Carré Jaude 2 doit être contrebalancé par l’aménagement en « coulée naturelle » de l’Hôtel-Dieu.
Dernière minute : La Montagne du 27 octobre 2012 nous donne malheureusement raison.
Pour le Groupe À gauche 100 % : Alain Laffont, président.
Le Groupe : Fatima Chennouf Terrasse, Sandrine Clavières, Jean-Michel Duclos et Alain Laffont.
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