Après
six longs mois d'attente, la circulaire concernant les sans-papiers a
enfin été publiée le 28 novembre. Malheureusement, elle est bien en
dessous ce qu'on aurait été en droit d'attendre d'un gouvernement
socialiste.
vendredi 30 novembre 2012
La crise de la zone euro et les mensonges des dirigeants français
Selon le directeur des études de la banque Natixis, « aujourd’hui, les États et les entreprises arrêtent d’investir et nous allons vers la destruction. Si nous pensons une croissance de long terme, le désendettement se fera tout seul »1. C’est une solution de ce type, une « stratégie de croissance européenne », que promettait le candidat Hollande. Avant
d’analyser cette stratégie, revenons d’abord sur les raisons pour
lesquelles la production de la zone euro est actuellement inférieure à
son niveau d’avant-crise.
Doha : le plus grand pollueur du monde préside le sommet sur le climat
Ce
26 novembre, le sommet annuel des Nations Unies sur les changements
climatiques s’est ouvert à Doha, au Qatar.
La Palestine à l'ONU : maintenant appliquez les droits des palestiniens !
Par 138 voix pour, 9 contre et 41 abstentions, l'Assemblée générale de
l'ONU a scellé la reconnaissance d'un Etat palestinien comme état
observateur non membre des Nations Unies.
Ce vote historique signifie que plus des deux tiers des pays représentés à l'ONU estiment légitime l'aspiration des palestiniens à disposer d'un Etat. Ce vote est un rappel important des droits du peuple palestinien, énoncés dans de nombreuses résolutions des Nations Unies.
jeudi 29 novembre 2012
L'urgence d'une alternative à gauche.
Sur fond de politique d'austérité et de chamboulement du paysage
politique à droite et à l'extrême-droite, la responsabilité du Front de
gauche pour proposer une alternative à gauche est totalement
d'actualité.
En effet, le feuilleton de la crise de succession à l'UMP, avec sa guerre des chefs, risque de profiter au Front national.
L'UDI de J. L. Borloo se verrait bien en successeur de l'UMP. Mais la politique xénophobe du gouvernement Fillon, à l'époque où J.L. Borloo était ministre, a surtout entrainé une forte porosité entre l'UMP et le Front national. « Débat » sur l'identité nationale, la reprise de thèmes d'extrême-droite pendant la campagne de Sarkozy, sous la férule idéologique de P. Buisson, devenu mentor de J.F. Coppé, tout cela a ouvert de nombreuses brèches dans la "digue" qui était censée séparer la droite républicaine de l'extrême-droite.
L'existence de courants, comme la Droite forte ou la Droite populaire, est le signe de cette connexion entre l'UMP et le FN.
Aujourd'hui, le FN et M. Le Pen se répandent en déclarations sur la « déliquescence généralisée du système politique » et affirment que des centaines d'adhésions arrivent chaque jour.
Cette recomposition qui tire à l'extrême-droite est à prendre au sérieux d'autant plus que la politique suivie par le gouvernement Hollande crée beaucoup de désillusions parmi toux ceux et toutes celles qui aspirent à un vrai changement.
Le budget 2013, après le vote sur l'adoption du TSCG et de la loi de programmation budgétaire, montre que le centre de gravité du gouvernement Ayrault se déplace vers le centre, suscitant des compliments flatteurs de la part de F. Bayrou.
La révision à la baisse de la fiscalité sur les entreprises suite au coup de pression des « pigeons », la faiblesse des taux de l'ISF, et l'adoption de la quasi totalité des recommandations du rapport Gallois tournent le dos aux besoins des salariéEs.
D'un côté, les licenciements collectifs se succèdent; de l'autre, le gouvernement cède au Medef à la fois sur la compétitivité, avec le crédit d'impôt, et la réduction des dépenses publiques qui atteindront 60 milliards d'euros en 5 ans.
Le Front de gauche doit être en capacité de recréer de l'espoir, d'indiquer clairement qu'une autre politique mettant les besoins des salariéEs et de la population au premier plan. Cela passe par un soutien sans faille aux salariéEs victimes de licenciements, une grande mobilisation populaire sur la durée contre l'austérité, la montée de la précarité et de la pauvreté, pour le partage des richesses, la création d'emplois et l'amélioration des services publics.
Valls ne régularisera pas plus que Sarkozy.
Certes, les préfectures devraient respecter les mêmes critères de
régularisation. Mais, même si cette égalité de traitement est effective
la circulaire présentée par M. Valls est fortement restrictive.
Le ministre de l'intérieur prévoit 30 000 régularisations, soit un chiffre sensiblement identique à celui du quinquennat Sarkozy.
On est loin de la régularisation de tous les sans-papiers et même de celle de 1981 (131 000 régularisations) ou de 1997 (80 000).
Avec une obligation de 5 ans de présence sur le territoire et un enfant scolarisé pendant 3 ans, les critères établis pour les familles, manquent de générosité et leur causeront beaucoup de difficultés pour obtenir une régularisation.
Quant aux salariéEs, la circulaire de M. Valls ne prend pas en compte le fait que les sans-papiers en sont réduits, contre leur volonté, au travail au noir, ce qui rend difficile la présentation d'un contrat de travail, d'une promesse d'embauche et y compris d'une feuille de paie. Les salariés sans-papiers resteront pour l'essentiel à la merci de leur patron étant donné que les critères de régularisation ne seront que légèrement assouplis.
Elle laisse sans solution et dans la clandestinité beaucoup de sans-papiers qui ont mené pendant plusieurs mois, à visage découvert, une grève pour régulariser leur situation et qui ont été déboutés. Ceci est inadmissible.
La Gauche anticapitaliste, membre du Front de gauche, partage les critiques formulées par les associations qui combattent pour la régularisation des sans-papiers.
Nous soutenons les exigences du Réseau "Education sans frontièrers" en faveur de la régularisation de tous les lycéens sans-papiers.
Le combat pour la régularisation de tous les sans-papiers et de leurs familles reste d'actualité.
Agir contre le chômage, une urgence.
Pour le 18e mois consécutif, les chiffres du chômage suivent une courbe ascendante. Les catégories A, B et C comptent 71 500 inscrits supplémentaires au mois d'octobre. 4 870 000 chômeurs, dont 3 350 000 en catégorie A, c'est une augmentation de 10% sur 1 an.
Les femmes, les jeunes, les seniors et les chômeurs de longue durée payent un lourd tribut à la crise du système capitaliste qui sert de prétexte aux patrons pour licencier.
Le gouvernement Ayrault, et Michel Sapin - son ministre du Travail – tiennent des discours inacceptables qui avalisent la montée inexorable des chiffres du chômage, se bornant à espérer une inversion de tendance fin 2013.
Les effets de la situation très dégradée de l'emploi ont des effets dévastateurs sur les salariéEs et leurs familles : c'est une vie faite d'angoisse, la menace de la précarité, de l'appauvrissement.
Il est urgent d'agir !
Les contrats d'avenir, qui sont des contrats précaires limités à 3 ans, les contrats de génération ne vont pas sensiblement modifier la situation.
Le Medef entend en profiter pour tenter de détruire un peu plus le Code du travail pour le dogme de la flexibilité : c'est le chantage à l'oeuvre dans la « négociation » en cours avec les syndicats.
La flexibilité à travers des accords de compétitivité c'est ce que voudrait imposer la direction de Renault en échange du maintien des usines sur le territoire.
Leur objectif reste le même : faire payer la crise aux salariéEs en remettant en cause tous les acquis sociaux.
Réagir ensemble est urgent.
Pour la Gauche anticapitaliste, membre du Front de gauche, il faut engager une vaste campagne de mobilisation en faveur du vote d'une loi interdisant les licenciements, à commencer par les entreprises qui font des profits, versent des dividendes aux actionnaires et pour la création d'emplois dans les secteurs correspondants aux besoins humains, dans les services publics et les activités liées à la transition écologique.
Le maintien de tous les droits pour un salarié licencié, une indemnisation de tous les chômeurs à hauteur du SMIC, la fin des contrats précaires, des temps partiels imposés, entre autres, sont des exigences que la Gauche anticapitaliste partage, tout comme la réduction du temps de travail pour travailler tous et mieux.
C'est pourquoi, nous soutenons la manifestation du 1er décembre des organisations de chômeurs et appelons à y participer.
mardi 27 novembre 2012
Un budget 2013 à jeter, à rejeter.
Le débat budgétaire touche à sa fin. L'assemblée nationale l'a
approuvé le 20 novembre et maintenant c'est au tour des sénateurs de se
prononcer.
Le débat parlementaire n'a rien changé sur le fond. Le changement
n'est pas au rendez-vous du budget 2013 qui est marqué du sceau de
l'austérité. Il s'inscrit dans la droite ligne du TSCG instituant la
règle d'or. Il y a une cohérence évidente entre ce budget et la loi de
programmation budgétaire votée juste avant.
samedi 24 novembre 2012
jeudi 22 novembre 2012
Des expérimentations coloniales à Gaza
Une fois de plus, Israël, qui est toujours la puissance occupante de Gaza, a déchaîné sa machinerie de guerre contre les Palestiniens occupés. Depuis le début de la deuxième Intifada en 2000, ce rituel est devenu compulsif et répétitif. Israël a déclenché sa nouvelle ronde de « violences » sanglantes en visant des combattants de la résistance palestiniens qu’Israël allait, comme l’expliquait Yisrael Katz, le ministre des Transports, « traquer comme des bêtes ».
URGENT : APPEL A DES JOURNEES INTERNATIONALES D’ACTIONS DE SOLIDARITE CONTRE LES REPRESSIONS EN RUSSIE
Mouvement socialiste de Russie (RSD), Action Autonome et Front de Gauche
Demande des forces de la gauche russe à leurs compagnons de lutte.
Le gouvernement russe prépare un procès politique massif contre l’opposition. Nous avons besoin de votre solidarité !
En
Russie, la première moitié du mois d’octobre s’est déroulée sous le
signe d’un durcissement de la répression contre l’opposition. Pour le
moment, 19 personnes sont accusées dans la dite affaire des « troubles
de l’ordre public massifs » du 6 mai ; la plupart se trouve actuellement
en prison. Alors que les arrestations arbitraires de participants aux
actions du printemps continuent, il est d’ores et déjà évident qu’un
procès politique massif contre les leaders de l’opposition se prépare.
Rassembler pour une alternative à gauche
Les courants et organisations suivantes, membres du Front de Gauche, Convergences
et Alternative, Fédération pour une Alternative Sociale et Ecologique
incluant l’Association des Communistes Unitaires, Gauche
Anticapitaliste, Gauche Unitaire, ont engagé un processus de discussion et de vérification d’un possible rapprochement politique. Ce texte, résultat d’un premier travail collectif entre nos groupes d’animation, est versé au débat.
Comment l’Union européenne renforce les colonies israéliennes...
Nous
avons assisté, durant cette dernière décennie, à une capitulation de
l’Union européenne (UE) — et aussi de la France — devant la politique
israélienne de colonisation et d’annexion de facto. Le temps
est loin, où l’Europe ouvrait une voie courageuse en se prononçant pour
le droit à l’autodétermination des Palestiniens et pour l’ouverture de
négociations avec l’Organisation de libération de la Palestine (OLP),
une organisation que les Etats-Unis et Israël définissaient à l’époque
comme « terroriste ». C’était en juin 1980, à Venise.
lundi 19 novembre 2012
Palestine : "Cela va dépendre en partie de l'attitude du Hamas"
Israël a lancé mercredi 14 novembre l'opération "Pilier de défense" contre Gaza.
Selon le Hamas, au moins 25 personnes ont été tuées dans des raids
israéliens. Le mouvement islamiste au pouvoir à Gaza a été directement
visé lorsqu'un missile israélien s'est abattu sur le véhicule de son
chef militaire, Ahmad Jaabari. Enseignant et doctorant en science
politique, spécialiste de la politique palestinienne et auteur d'A la
recherche de la Palestine, au-delà du mirage d'Oslo (Editions du Cygne),
Julien Salingue décrypte les enjeux pour le Hamas.
vendredi 16 novembre 2012
vendredi 2 novembre 2012
jeudi 1 novembre 2012
Hôtel-Dieu : le coeur de la ville.
Une certitude : ce terrain avec ses bâtiments classés ne peut être laissé dans les mains des promoteurs privés qui le saccageraient du sol au plafond pour leurs profits.
Ils ont dans l’idée de densifier ce périmètre pour construire le plus possible de logements privés. Peu leur importe l’équilibre nécessaire entre logements privés et logements sociaux. Ils se moquent de la nécessaire présence d’espaces verts qui manquent au coeur de la ville. Non, ils veulent bétonner.
Face à ce danger qui menace chaque habitant de la ville, que fait la majorité municipale, MM. Godard et Adenot en tête ? Ils mégotent.
Que fait la ministre de la santé qui peut intervenir en obligeant le directeur du CHRU de Clermont à plus de raison ?
Que disent la droite du conseil municipal et Hortefeux ? Trop contents, ils dénoncent et ne proposent rien, eux qui à chaque conseil municipal pointent du doigt le bétonnage de la ville.
Nous avons proposé que Clermont Communauté aide la Ville pour l’acquisition de l’Hôtel-Dieu. Ce n’est pas de sa compétence ? Pas plus ni moins que le petit train du Puy-de-Dôme ne l’était et qui a bénéficié de millions d’euros d’aides. Nous demandons l’intervention de la ministre de la santé.
Si par malheur l’Hôtel-Dieu devait être aménagé par les promoteurs ce serait un révélateur de l’incompétence des dirigeants politiques de la majorité municipale et de l’irresponsabilité de ceux qui, à droite, raisonnent en politiciens ne pensant qu’à leurs intérêts au détriment du bien commun.
L’enjeu est important non seulement du point de vue de l’urbanisme et de la qualité de l’air. C’est aussi un enjeu de santé. Nous avons besoin de la nature et d’espaces verts au coeur de nos villes car cela limite les stress quotidiens. Le bétonnage désastreux du Carré Jaude 2 doit être contrebalancé par l’aménagement en « coulée naturelle » de l’Hôtel-Dieu.
Dernière minute : La Montagne du 27 octobre 2012 nous donne malheureusement raison.
Pour le Groupe À gauche 100 % : Alain Laffont, président.
Le Groupe : Fatima Chennouf Terrasse, Sandrine Clavières, Jean-Michel Duclos et Alain Laffont.
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