mardi 26 août 2014

GAZA : Halte aux crimes de guerre de l'État colonial israélien !

Au 26 août, plus de 2000 morts, 10000 blessés Palestiniens, pour la plupart femmes, enfants et vieillards, et plus de 500.000 déplacés et sans abri du fait des destructions massives d’habitations (plus de 9000 maisons) et  d’infrastructures urbaines dont des écoles de l’ONU qui servent de refuges à la population, des hôpitaux et la  seule centrale électrique de Gaza. C'est le bilan provisoire de 7 semaines d'acharnement de l’armée israélienne, l’une des plus puissantes au monde (et qui a développé l’arme nucléaire) contre 1.8 millions d’habitants enfermés dans Gaza devenu une prison à ciel ouvert.

HALTE AUX BOMBARDEMENTS, TUANT FEMMES, ENFANTS, VIEILLARDS !

Ces bombardements massifs succèdent à ceux de 2009 et de 2012. L’Etat d’Israël prétend qu’il s’agit d’empêcher les résistants, liés ou non au gouvernement élu (Hamas), de tirer des
roquettes sur son territoire. Mais peut-il en être autrement ? Ce territoire, grand comme la ville de Lyon, est en effet soumis par l’Etat d’Israël à un blocus inhumain depuis 8 ans, renforcé par l’Egypte depuis 2013, avec sous-nutrition, manque d’eau potable, privations d’électricité, etc... de plus en plus intolérable pour la population.

HALTE AU BLOCUS ET A LA COLONISATION QUI DESTRUCTURENT LA VIE QUOTIDIENNE DE LA POPULATION PALESTINIENNE, TROP SOUVENT PRIVÉE D'EAU, D'ÉLECTRICITÉ, DE SOINS !

L’occupation entraîne la résistance, De Gaulle le disait déjà en 1967. Cette résistance, le gouvernement israélien la réprime sauvagement en l'assimilant au terrorisme. Le cycle de violence, ainsi entretenu depuis plus de 65 ans, ne peut que menacer la sécurité et le bien-être des populations d’Israël et de Palestine.

L’Etat d’Israël ne souhaite pas de solution politique conforme au droit international, il ne souhaite pas mettre un terme à l’occupation et à la colonisation des Territoires palestiniens, ni permettre le retour des réfugiés voté par l’ONU. Depuis plus de 20 ans les différents cycles de soi-disant « négociations » en sont la preuve. Les événements récents ne sont pas la cause du déclenchement de la violence, mais sont une conséquence de la violence permanente que subissent les Palestiniens sous occupation et de l’absence de perspective politique qui les plonge dans le désarroi. Depuis 65 ans, l’Etat d’Israël parle de paix, et prend la terre et l’eau des Palestiniens.

Certains membres du parlement israélien justifient cette agression, et l'encouragent même avec le voeu de mise à mort des mères des jeunes palestiniens. Des colons extrémistes pratiquent de plus en plus « la chasse aux arabes » et aux militants anticolonialistes, en quasi-impunité.

C’est cette politique que ne dénoncent pas la plupart des médias en France. La cause réelle des violences en Palestine c’est la politique d’occupation et de colonisation des Territoires palestiniens. C’est l’oppression et l’humiliation quotidienne d’une population par un État colonialiste. C’est le viol permanent du droit par l’État d’Israël. Mais cette situation, qui est dénoncée par les courageux manifestants anticolonialistes israéliens, résulte aussi de l’impunité, et du soutien dont cet Etat bénéficie de la part de la communauté internationale dont la France.

HALTE A LA DÉSINFORMATION ENTRETENUE PAR LA PROPAGANDE DE L'ÉTAT ISRAÉLIEN, RELAYÉE PAR LES MÉDIAS !

Le gouvernement Hollande-Valls, se cantonne une nouvelle fois à "dénoncer l’engrenage de la violence" sans désigner le responsable de cette nouvelle tragédie, et appelant seulement le gouvernement israélien à la "retenue". Le président F. Hollande est même allé jusqu’à cautionner l’agression de l’Etat d’Israël contre la population de Gaza en déclarant à B. Netanyahou le 9 juillet dernier, qu’il appartenait au gouvernement israélien de prendre toutes les mesures pour protéger sa population face aux menaces".

Le gouvernement français a interdit deux manifestations (à Paris, Sarcelles) de soutien du peuple de France au peuple palestinien sous prétexte de troubles. Il tait les provocations venues d’une organisation extrémiste (la ligue de défense juive, LDJ) qu’il se refuse à interdire. Par cette attitude, il laisse à penser que les manifestants sont des antisémites et reprend à son compte les mensonges du CRIF. Ces positions du gouvernement ne peuvent que provoquer la colère, et servir de terreau à des réflexes condamnables. Elles représentent de plus une intolérable atteinte à la liberté d’expression et de manifestation.

BOYCOTT DES PRODUITS ISRAÉLIENS POUR IMPOSER UNE PAIX JUSTE ET DURABLE !

Les Palestiniens nous demandent de développer le mouvement BDS (Boycott, Désinvestissements, Sanctions) pour faire pression afin que l’Etat d’Israël applique le droit international. L’Union européenne dispose d’un moyen simple : la suspension de l’accord d’association avec l’Etat d’Israël qui accorde des avantages économiques à ce pays. Cet accord est conditionné par le respect des droits humains, ce qui n’est pas le cas avec la colonisation et l’existence du mur qui sont illégaux selon le droit international. Dans l’immédiat, exigeons d’urgence, comme les dizaines de milliers de manifestants qui défilent dans de très nombreuses villes de France :

Collectif 63 pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens :
Amicale Algériens, Amis du Diplo 63, Assoc Amitié Franco-Tunisienne Auvergne, Assoc Culturelle Maghrébine, Assoc Culturelle Turque Auv, ADECR 63, AFPS 63 (en lien avec BDS  France), Assoc Tunisiens 63, ATTAC 63, Brut de Béton Prod, CBSP, CGT-UD 63, CIMADE 63, Dar Salem, EELV 63, Espaces  Marx 63, Espoir Tout Horizon, Force Citoyenne Populaire, FSU 63, GA-Ensemble 63, JCF 63, LDH 63, MPEP 63, Mosaïc  Auvergne, MRAP 63, NPA 63, PCF 63, PG 63, RESF 63, Solidarité Tchétchénie 63, Tous Ensemble, UEC 63, UNEF Auvergne,  Union Syndicale SOLIDAIRES-Auvergne, Urgence-Gaza-63, UTOPIA 63

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