Dans l'histoire de Clermont-Ferrand, certains budgets ont transformé
la vie des habitants bien au-delà de l'année en question. Budgets
d'équipement qui révolutionnaient le logement, la santé, l'éducation,
l'eau et les transports. Budgets politiques qui fixaient pendant de
longues périodes une fiscalité favorable aux classes populaires, au
salariat. Budgets modernisateurs qui tout en accordant beaucoup au
patronat visaient encore à offrir des services publics pour tous.
Le budget 2016, tel qu'il nous est proposé aujourd'hui, est un budget d'abandon qui va marquer la Ville pour des années :
-abandon de la jeunesse avec Sable-Show et la fermeture du foyer des jeunes travailleurs.
-abandon des quartiers populaires avec le lâchage d'associations pourtant si importantes comme l'association de Champratel.
-abandon
des services publics avec partout des suppressions de postes, des
non-remplacements des départs en retraite, la dégradation des conditions
de travail des agents.
-abandon des familles populaires soumises
à une augmentation des impôts locaux de 9 % qui vient s'ajouter à des
hausses en cascade de tout coté (eau, ordures ménagères,…) et toujours
le chômage, toujours les salaires qui baissent.
Pour masquer une telle démission politique, le Maire a trouvé un mot : C'est pas l'austérité, c'est la sobriété !
La
bourgeoisie, la finance, qui se goinfrent de la baisse des dotations
avec le Pacte de Responsabilité, qui nous volent avec les emprunts
toxiques et qui imposent la concentration des pouvoirs sur Lyon doivent
adorer le mot.
Syndicats, associations, habitants, résistons tous ensemble à la démission politique et à ce budget d'abandon !
Alain Laffont, Patricia Guilhot, Alparslan Coskun, Laurence Schlienger, Florent Naranjo, Marianne Maximi.
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