À la suite des attentats du 13 novembre, le gouvernement a pris la décision d'instaurer l'état d'urgence pour trois mois.
Même si nous comprenions le sentiment d'insécurité ressenti par la
population après ces massacres ignobles, force est de constater que les
nouveaux pouvoirs conférés par l'état d'urgence à l'exécutif et à la
police ont permis d'établir un climat sécuritaire très préoccupant. De
très nombreuses manifestations sont interdites à travers le pays, des
militant-e-s sont assigné-e-s à résidence pour les empêcher de
participer à des mobilisations sociales, les perquisitions sans
fondement se multiplient. La justification de la sécurité ne tient pas
quand dans le même temps sont ré-autorisés les grands événements
sportifs, culturels et commerciaux.
Dimanche 29 novembre, 317
personnes manifestant à Paris pour la justice climatique ont été
arrêtées et placées en garde à vue, dont de très nombreux-ses jeunes ;
plusieurs d'entre elles ont eu leur détention prolongée.
Nous dénonçons l'instrumentalisation des attentats contre les mouvements sociaux et les libertés publiques, dont le droit de manifester.
Nous dénonçons l'instrumentalisation des attentats contre les mouvements sociaux et les libertés publiques, dont le droit de manifester.
Nous,
organisations de jeunesse et étudiantes, exigeons la libération
immédiate des personnes retenues pour avoir manifesté, l'abandon des
poursuites à leur encontre et la levée de l'état d'urgence. Nous
appelons à maintenir les échéances de mobilisation initialement prévues,
ainsi qu'à d'autres initiatives d'opposition aux mesures liberticides.
Le 5 décembre 2015.
Alternative libertaire, ATTAC campus Paris, Ensemble, Jeunes écologistes, NPA Jeunes, Parti de gauche, Solidaires étudiant-e-s.
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