Le ministre du travail, Michel Sapin, a confirmé devant la Commission nationale de la convention collective le chiffre qui circulait concernant l'augmentation du Smic au 1er juillet.
Ce sera 2% soit un salaire horaire minimum de 9,40 euros brut, pour un salaire net mensuel de 1118 euros net, et un gain de 21,50 euros net par mois pour les 2,5 millions de salariéEs concernéEs représentants 11% des travailleurs.
Cette augmentation intègre une augmentation mécanique de 1,4% en fonction de la hausse des prix à la consommation.
Le « coup de pouce », le premier depuis 2006, de 0,6%, est bien dérisoire et ne contribuera pas à sortir les salariéEs payéEs au Smic de la pauvreté et de la précarité.
Bien sûr, le MEDEF, l'UMP vont pousser des cris d'orfraie. Il est vrai qu'ils ont été habitués par N. Sarkozy à des cadeaux en faveur des plus riches, comme le montre le montant du bouclier fiscal en 2011, en constant augmentation depuis sa création, et qui atteignait la somme de 735 millions d'euros.
Les salariéEs sont en droit d'attendre autre chose de ce gouvernement.
Les candidats à la gauche du PS pendant la campagne présidentielle chiffraient le montant nécessaire du Smic à 1700 euros.
C'est possible en répartissant autrement les richesses, en décidant de faire bénéficier les salariéEs des fruits de la richesse qu'ils produisent.
Le Smic à 1700 euros net et une augmentation de tous les salaires et minimas sociaux de 300 euros net c'est un objectif de lutte que doivent se donner les salariéEs.
C'est aussi une campagne politique que devrait engager l'ensemble des organisations politiques opposées à l'austérité.
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