Depuis plusieurs semaines, des familles venues de l’étranger sont
menacées d'expulsion vers des pays qu'elles ont fui.
Emprisonnements
arbitraires, persécutions, disparitions, guerres civiles ouvertes ou
larvées, famines, non-accès aux soins vitaux, etc … y sévissent.
Aujourd’hui
en France, 30% seulement des demandes d’asile sont satisfaites et
aboutissent à la délivrance du statut de réfugié. Que deviennent les 70%
restants ? Les pouvoirs publics rendent désormais impossible la vie des
étrangers venus chercher refuge ici, lorsqu’ils ont été déboutés du
droit d’asile.
Suivant la dernière réforme du CESEDA
(Code de l’Entrée et du Séjour des Etrangers et des Demandeurs d’Asile
en France), le choix est fait par la Préfecture du Puy-de-Dôme, de ne
prendre en compte ni la vie construite ici, ni la situation humanitaire :
des familles avec enfants scolarisés, parents ou enfants malades, se
retrouvent ainsi dans des conditions extrêmement précaires. Sous
Obligation de quitter le territoire français (OQTF), souvent assignées à
résidence, elles sont dans l’angoisse permanente de l’expulsion vers le
pays qu’elles ont fui parce que leur vie y était menacée.
Heureusement
la solidarité s'organise, des établissements scolaires se mobilisent
selon différentes modalités, pour réclamer l’égalité des droits et
refuser ce déni d’humanité et de fraternité :
Collège Albert Camus familles Sedjiu et N-M
Lycée Amédé Gasquet, Ecole Charles Perrault famille Berisha
Ecole Jules Ferry et école maternelle à Cébazat famille N-M
Exigeons la régularisation de toutes les familles Rassemblement à
Clermont-Ferrand Mercredi 25 janvier 2017 à 17H30 Devant la préfecture
du Puy-de-Dôme
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