Ali Bongo, successeur du dictateur Omar Bongo, le grand ami des
présidents de la république française, a été reçu à l'Elysée jeudi 5
juillet.
En son temps, F. Hollande avait émis quelques réserves sur le caractère démocratique de l'élection d'Ali Bongo. Ce qui n'avait pas empêché Laurent Fabius de rencontrer Ali Bongo à Libreville, en février 2012, à l'occasion d'une conférence donnée par le nouveau ministre des affaires étrangères.
Au Gabon, encore aujourd'hui, les partis politiques, les associations continuent à dénoncer la fraude électorale qui a permis l'élection du fils d'Omar Bongo.
Depuis cette élection présidentielle de 2009, la répression continue : interdiction de partis politiques, arrestations d'opposants, négation des libertés démocratiques.
De plus, la famille Bongo est au centre d'une plainte déposée pour l'ouverture d'une enquête judiciaire au sujet des biens mal acquis, plainte qui concerne d'ailleurs plusieurs autres dictateurs africains.
Le régime Bongo au Gabon c'est la pauvreté pour la majorité de la population dépourvue de logement décent notamment et l'accumulation des richesses pour la famille du dictateur, grand propriétaire de plusieurs biens immobiliers de grande valeur en France.
La rupture avec la Francafrique faisait partie des 60 engagements électoraux du candidat Hollande. Qu'en sera-t-il en réalité étant donné que les intérêts militaires et économiques autour de l'extraction du pétrole et de l'uranium pèsent lourd dans les relations franco-gabonaises.
Pour la Gauche anticapitaliste, il faut en finir maintenant avec la Francafrique, ses réseaux, ses transferts de richesses et toute notre solidarité va à la société civile qui souffre, aux organisations, associations et militants politiques qui luttent contre la dictature au Gabon.
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