jeudi 1 novembre 2012

DOSSIER > PALESTINE.


Hôtel-Dieu : le coeur de la ville.



Une certitude : ce terrain avec ses bâtiments classés ne peut être laissé dans les mains des promoteurs privés qui le saccageraient du sol au plafond pour leurs profits.

Ils ont dans l’idée de densifier ce périmètre pour construire le plus possible de logements privés. Peu leur importe l’équilibre nécessaire entre logements privés et logements sociaux. Ils se moquent de la nécessaire présence d’espaces verts qui manquent au coeur de la ville. Non, ils veulent bétonner. 

Face à ce danger qui menace chaque habitant de la ville, que fait la majorité municipale, MM. Godard et Adenot en tête ? Ils mégotent.

Que fait la ministre de la santé qui peut intervenir en obligeant le directeur du CHRU de Clermont à plus de raison ? 

Que disent la droite du conseil municipal et Hortefeux ? Trop contents, ils dénoncent et ne proposent rien, eux qui à chaque conseil municipal pointent du doigt le bétonnage de la ville.

Nous avons proposé que Clermont Communauté aide la Ville pour l’acquisition de l’Hôtel-Dieu. Ce n’est pas de sa compétence ? Pas plus ni moins que le petit train du Puy-de-Dôme ne l’était et qui a bénéficié de millions d’euros d’aides. Nous demandons l’intervention de la ministre de la santé.
 
Si par malheur l’Hôtel-Dieu devait être aménagé par les promoteurs ce serait un révélateur de l’incompétence des dirigeants politiques de la majorité municipale et de l’irresponsabilité de ceux qui, à droite, raisonnent en politiciens ne pensant qu’à leurs intérêts au détriment du bien commun.
 
L’enjeu est important non seulement du point de vue de l’urbanisme et de la qualité de l’air. C’est aussi un enjeu de santé. Nous avons besoin de la nature et d’espaces verts au coeur de nos villes car cela limite les stress quotidiens. Le bétonnage désastreux du Carré Jaude 2 doit être contrebalancé par l’aménagement en « coulée naturelle » de l’Hôtel-Dieu.
 
Dernière minute : La Montagne du 27 octobre 2012 nous donne malheureusement raison.
 
Pour le Groupe À gauche 100 % : Alain Laffont, président. 
Le Groupe : Fatima Chennouf Terrasse, Sandrine Clavières, Jean-Michel Duclos et Alain Laffont.

samedi 13 octobre 2012

Participez à la fête de la Gauche Anticapitaliste !

Pour fêter sa création et son entrée dans le Front de Gauche, la Gauche Anticapitaliste organise une petite soirée festive et militante le samedi 20 octobre à la salle Leclancher.

vendredi 12 octobre 2012

Pour les sans-papiers, le 13 octobre, il faut frapper fort !



La défaite de Nicolas Sarkozy à l’élection présidentielle et le changement de la majorité parlementaire avaient suscité l'immense espoir chez les Sans-Papiers de voir leur situation s'améliorer, or la nouvelle rentrée scolaire s'est avérée tout aussi catastrophique que les précédentes.

Khaos au Rio !


Lundi 22 octobre à 20h30 projection en présence de la réalisatrice Ana Dumitrescu avec la participation du "Collectif 63 pour un audit citoyen de la dette" et de Claude Vallenet Président d'ATTAC 63.

samedi 1 septembre 2012

Trait d’union, un outil pour un courant d’idées et le débat à gauche

Convergences et Alternative, la Gauche anticapitaliste, la Gauche unitaire et la Fédération pour une Alternative sociale et écologique incluant l’Association des communistes unitaires, République et Socialisme et les Alternatifs ont engagé un rapprochement en vue de faire vivre au sein du Front de gauche un courant d’idées. Des éléments inséparables le fondent : la convergence de nos options, une conscience partagée des enjeux de la situation, notre appréciation du Front de gauche.


Un cap vers une société alternative
 Pour la lutte de classe, l’égalité et la solidarité : indépendance par rapport à la bourgeoisie, émancipation de toutes les oppressions, internationalisme, anti­racisme, antifascisme, féminisme sont inséparables.
La démocratie est un impératif. Cette option implique la défense de toutes les libertés démocratiques, l’extension du suffrage universel, la démocratie participative et le contrôle populaire, l’autogestion, le dépassement de la césure entre mouvement social et politique institutionnelle, une vigilance antibureaucratique, le pluralisme des débats, le rejet des pratiques autoritaires, le respect des formes d’organisation du mouvement populaire, syndical et social.
Nous assumons la perspective de la rupture : la transformation profonde des rapports sociaux doit articuler victoires électorales et rapports de force conquis par les mobilisations populaires, les grèves, l’auto-organisation. Une révolution ­citoyenne suppose une Assemblée constituante et la fondation d’une vie République, démocratique, sociale, écologique.
Un nouveau projet émancipateur doit être en débat pour une société démocratique, socialiste, communiste, écologiste. Les potentialités de l’auto-émancipation et des aspirations à l’égalité sont là, capables d’engager une appropriation sociale des moyens de production et d’échange : une auto­gestion et un contrôle sur l’outil de travail, sur le travail lui-même, sur ce qui doit être produit et comment. Cette alternative au capitalisme et au productivisme développera une conscience écosocialiste.


Le Front de gauche et la situation actuelle
 La crise du capitalisme est lourde de dangers sur le plan social, écologique, démocratique et culturel.
La défaite électorale de la droite a traduit la force des aspirations sociales et le refus des politiques d’austérité. Mais les choix du gouvernement sont marqués par l’adaptation aux dogmes libéraux du paiement de la dette, de la réduction des déficits et de la compétitivité. La question écologique est marginalisée. Les politiques sécuritaires et les expulsions continuent. Tout est à faire pour engager un vrai changement et contrecarrer la résignation
Seule l’intervention directe du peuple, des travailleurs, des chômeurs et des jeunes, par leurs mobilisations et leur organisation collective, peut stopper les régressions, gagner de nouveaux droits et ouvrir la perspective d’une alternative. Le rôle du Front de gauche est d’être un instrument qui favorise cette implication populaire.
Le Front de gauche doit viser une réorganisation de l’ensemble de la gauche autour d’un critère : la rupture avec les logiques libérales. Ce débat traverse toute la gauche et le mouvement social. Le Front de gauche doit être candidat à une majorité et à un gouvernement sur une orientation alternative, et en dresser les contours dans un va-et-vient entre les mobilisations, le terrain législatif et des campagnes politiques : pour refuser l’austérité, pour empêcher la vague de licenciements et la montée du chômage, pour les droits des étrangers, pour briser la dictature de la finance, pour la transition écologique.
Le Front de gauche est incontournable pour le développement d’une gauche d’alternative. Toutes les forces de transformation doivent pouvoir y prendre place. Il doit être un lieu de rassemblement populaire permettant l’engagement individuel, des formes collectives de participation citoyenne. Sans gommer l’existence de ses composantes, il doit devenir la force politique en mesure de faire agir ensemble tous ceux et celles qui veulent une alternative.


Un bulletin en commun
 Ce bulletin est un outil pour faire vivre notre courant d’idées. Il accueillera des analyses croisées, des prises de position communes et des débats, entre nous et avec d’autres, dans ou hors du Front de gauche. Trait d’union entre nos composantes, il veut aussi être un espace de débat à gauche : la confrontation d’idées, la diversité et le pluralisme sont des conditions essentielles à une dynamique de transformation.

Qui sommes-nous ?

Des anticapitalistes 
du Front de Gauche !

La Gauche Anticapitaliste est une organisation politique indépendante, membre du Front de Gauche, où elle veut construite un courant anticapitaliste et écosocialiste. La plupart de ses militant-e-s avaient contribué à construire le Nouveau Parti Anticapitaliste.

Formulaire de contact

Nom

E-mail *

Message *