dimanche 17 mai 2015

[RESF] 2 rassemblements en soutien aux élèves demandeurs d'asile en danger d'expulsion et refusés de l'hébergement d'urgence

Le réseau éducation sans frontière appelle à la mobilisation devant les établissements scolaires où des élèves demandeurs d'asile sont en danger d'expulsion et dorment dans la rue. Dès mardi 12 mai, les enseignants du collège La Charme se sont  mobilisés contre la mise en rétention de Vendim SADIKAJ de Ermal MAMHUTI et  de Shefqet DULI.

A Clermont-Ferrand des dizaines de demandeurs d'asile dorment dans la rue et sont menacés par des Obligations à Quitter le Territoire Français (OQTF). De nombreux établissements scolaires sont concernés. L'ensemble de la communauté scolaire (parents, élèves, enseignants) ne tolère plus que des enfants viennent en cours en ayant passé la nuit à la rue et vivent la peur au ventre en pensant à l'expulsion de leur famille.

Deux rassemblements sont d'ores et déjà prévus : 

> lundi 18 mai, 16h30, Collège G. Philipe (rue François Taravant) 
> mardi 19 mai, 16h00, Ecole Aristide Briand (Rue Saint-Simon).

Ils sont menacés dans leur pays, ils attendent encore la réponse concernant leur demande d’asile en France, ils sont ici avec leur famille (femme, enfants, certains en bas-âge, une grand-mère pour l’un...)... et pourtant ils ont été arrêtés mercredi, sont détenus en centre de rétention et risquent d’être expulsés. Refusons cette politique inhumaine.

Pétition adressée à Monsieur le Préfet du Puy-de-Dôme :

Vendim SADIKAJ a été arrêté dans la rue, mercredi 5 mai, en compagnie de deux autres albanais : Ermal MAMHUTI et Shefqet DULI. Après 16h de garde à vue, ils ont été transférés au Centre de Rétention Administrative de Lyon en vue de leur expulsion.

Vendim laisse sur place sa femme Arta et ses trois enfants âgés de 15, 14 et 9 ans ainsi que leur grand-mère. Cette arrestation intervient alors que cette famille doit être convoquée par la CNDA et est dans l’attente d’une requête déposée à la Cour administrative d’appel de Lyon. La famille est exemplaire en termes d’intégration et les enfants ont un parcours scolaire sans faute.

Ermal, lui, est séparé de sa femme et de son enfant de deux ans. Ils étaient pourtant convoqués à la CNDA le 5 juin.

A ces trois pères de famille, on n’a même pas laissé la possibilité de revoir leurs proches.

Nous sommes révoltés par de tels procédés qui font fi des droits élémentaires de la personne et nous exigeons leur libération.

=> POUR SIGNER LA PETITION C'EST PAR ICI : 

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