lundi 5 décembre 2016

[Communiqué Ensemble 63] Non à la fermeture de la SEITA à Riom !

Ils mentent, ils trichent, ils détruisent les vies et les emplois.


Les dirigeants d'Impérial Tobacco ont menti en disant que le sacrifice des autres sites sauverait celui de Riom. Ils continuent de mentir. La fermeture du site de Riom n'a pas pour but de« sauvegarder la productivité » mais bien de gaver encore plus leurs actionnaires dont la hausse des bénéfices a été de 11 %. Et ça ne leur suffit pas !




Stop à la dictature de la finance !Ils ont le portefeuille à la place du cœur. Frappons les au portefeuille.


La mafia financière ne recule devant rien. Mais rien n'est à eux ! Les stocks, les machines, les bâtiments sont le fruit de notre travail. Récupérer l'usage de ces richesses et l'emploi qui va avec n'est que justice et légitime défense. L'urgence est de stopper ces intégristes de la finance et de mettre sous séquestre leurs biens si mal acquis.



Assez de parlottes, assez d'enfumage, des actes !


Au lieu de ramper devant eux, le rôle d'un gouvernement et d'élus au service du monde du travail serait Zéro complaisance à l'égard de cette délinquance financière. Hélas, on en est loin ! Ils ont passé le temps à leur faire des cadeaux ( 700 000 euros par an pour le seul CICE) , à voter pour la destruction du code du travail ( n'est-ce pas Madame la député ? ), à criminaliser ceux qui résistent comme à Air France. Du coup le Medef et les grands groupes, ainsi encouragés, se sentent pousser des ailes !


Assez de double langage, assez de pleurnicheries hypocrites , des actes. Les tables rondes, les appels fumeux à repreneurs, les interventions après du ministre, cela amuse la galerie mais ne mène à rien. Toute la longue et tragique histoire du dépeçage de l'industrie riomoise est là pour en témoigner. Si ces patrons voyous refusent de revenir sur leur décision il faut nationaliser l'entreprise.


Aucune perte d'emploi n'est acceptable. Le collectif de travail de la Seïta avec tous ses salarié-e-s doit être intégralement maintenu sur le site.


Boite à idées


1973. Le patron des montres Lip ferme le site de production à Besançon. Pas assez rentable déjà...Les salarié-e-s occupent l'usine, mettent la main sur le stock, puis remettent en route la production. On fabrique, on vend, on se paye .. et ça marche. Bien sûr c'étaient des montres mais des cigarettes.. peuvent se vendre aussi , non ?

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