Expulsions de jeunes scolarisés :
la loi doit changer,
la loi doit changer,
régularisation, retour des expulsés !
è Journée nationale de manifestations samedi 16 novembre ç
Les associations, syndicats, organisations, collectifs et réseaux signataires appellent la jeunesse, les parents, les salariés et l’ensemble de la population à la mobilisation pour un changement profond de politique migratoire.
Les lycéen-ne-s et étudiant-e-s expulsé-e-s doivent revenir, avec leurs familles.
La loi doit changer : les jeunes en parcours de formation (élèves, apprentis, lycéens, étudiants...) ne doivent plus pouvoir être expulsés, ils doivent être régularisés ainsi que leurs familles.
Pour porter ces exigences, nous appelons à faire du samedi 16 novembre une journée nationale de manifestations dans toute la France.
Manifestation
Samedi 16
novembre
15H Place de
la Victoire à Clermont-Fd
FIDL, MILI, SGL, UNL, Solidaires Etudiant-e-s, UNEF, CGT-Educ'action, FERC-CGT, FSU, Sud-Education, UL-CGT (Paris) Union syndicale Solidaires, Gisti, Cimade, RESF, AGAUREPS-Prométhée, Alternative Libertaire, Front de gauche (Convergences et Alternative, Fédération pour une alternative sociale et écologique, Gauche Anticapitaliste, Gauche Unitaire, Les Alternatifs, Parti communiste Français, Parti Communiste des ouvriers de France, Parti de Gauche, République et socialisme), GSI, JC, LO, NPA, UJR
Quand les lois sont honteuses on les change
Par leurs manifestations à Paris et dans de nombreuses villes de
province fin octobre, les lycéens ont voulu montrer leur solidarité avec leurs
camarades expulsés ainsi que leur indignation face aux pratiques policières du
ministre de l'intérieur Manuel Valls soutenu par le gouvernement.
Face
à ces drames humains, nombre de citoyens ne comprennent pas que soit poursuivie
à l'identique une politique qu'ils croyaient avoir dénoncée par leurs votes en
mai et juin 2012.
Un toit c'est un droit... et c'est pas négociable
En septembre à Clermont-Fd, des centaines de personnes ont manifesté
leur soutien aux 360 personnes, dont une grande majorité de sans-papiers et
demandeurs d'asile, mises à la rue pour cause de laisser faire préfectoral.
Seule la mobilisation exemplaire autour de RESF a permis que ces gens soient
hébergés, nourris et que leurs 150 enfants soient quand même présents à
l'école. Celles et ceux qui en quelques manières ont apporté leur soutien au
formidable campement de la Place de Jaude ne comprennent pas la décision du
préfet d'imposer une charge de police aux militantes et militants qui rangeaient
le campement quand ce même préfet déclarait la situation réglée et acceptait de
recevoir régulièrement des délégations de jeunes sans-papiers francophones et
des associations de soutien aux sans-papiers et demandeurs d'asile.
Depuis, le double langage préfectoral continue et ceux à qui la justice
administrative a donné raison contre la préfecture se retrouvent toujours en
grand précarité quant à leur hébergement. La préfecture vient même d'inventer
l'idée de rotation sur les appartements et les chambres disponibles
(conséquence :un jour hébergé, un jour à la rue) alors qu'elle déclarait
fin septembre vouloir rechercher davantage d'hébergements. Du côté des
responsables politiques locaux c'est le silence ou les forces de police quand
les militants décident de se tourner de manière insistante vers la mairie...
Conséquence : des familles dorment dehors à Clermont-Fd au mois de
novembre parfois avec des enfants de deux ans ou moins.
Pour une autre politique de l'immigration
Sur le plan national rien ne bouge et le ministre de l'Intérieur se
félicite d'inscrire sa politique dans les pas de ses prédécesseurs. Depuis des
années nous dénonçons ces politiques mortifères. On ne peut pas à la fois se
féliciter d'expulser des milliers de sans-papiers et verser des larmes de
crocodiles sur les centaines de noyés de Lampedusa.
Ce qui était inacceptable sous la présidence de Sarkozy ne l'est pas
moins sous la présidence de Hollande et de ceux qui le soutiennent.
Nous sommes et nous resterons aux côtés des
Sans-papiers
Contre l'Europe forteresse
Contre la xénophobie d'Etat
Pour la régularisation de tous les sans-papiers
Pour la réinstauration d'un véritable droit
d'asile
Pour la fermeture des Centres de rétention
Pour la liberté de circulation et
d'installation
Rejoignez le Réseau Education Sans Frontières.
Réunion chaque lundi à 18H au centre Jean Richepin
à Clermont-Ferrand
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